Corie
Chapitre 2
Une fille facile
"Steve,
Putain, comme tu me parles ! « 132 kg, c’est un bon début, beauté, mais bientôt, lorsque je t’aurai soumise à ma volonté et que tu feras tout ce que je t’ordonnerai, tu deviendras bien plus grosse encore » ! Quel culot ! Je devrais te dire d’aller te faire foutre, mais je dois bien admettre, même si cela me surprend énormément, que … que j’aime que tu me traites ainsi, que je suis complètement excitée. Tu n’es qu’un sale macho ... que j’attends avec impatience maintenant. Mais seras-tu vraiment capable de me séduire et de me dompter, lorsque nous nous rencontrerons pour de bon ? J’en doute. Je suis une fille facile, ok, mais rebelle, et très indépendante ...
Tu me poses des tas de questions. Comment je me fringue. Si j’ai un job. Si j’habite seule. Et bien je vais essayer de te répondre, mais il faudra ensuite que tu me parles de toi sinon je ne te dirai plus rien !
Je porte toujours un jeans bermuda avec une taille hyper basse pour que mon bide puisse en déborder sans que je sois gênée quand je me remplis de bière et de hamburgers, ce qui n'est pas rare comme tu le sais. Je porte aussi un petit débardeur blanc coupé court, histoire de toujours avoir le nombril à l’air, j’y tiens beaucoup. Et puis je mets des petits escarpins blancs avec des talons très hauts parce que je suis plutôt petite (1 mètre 60). Il n’y a pas si longtemps encore je portais toujours une minijupe coupée à ras la chatte (c’est Lou qui s’en était occupée et elle s’était fait plaisir …), putain ça scotchait les mecs et bien sûr j’adorais, mais quand j’ai commencé à devenir vraiment grosse, je devais tout le temps me foutre du talc dans l’entrejambe pour éviter que le frottement de mes cuisses me nique la peau - quand il faut passer une jambe devant l’autre pour marcher. Je suis bien obligée de marcher de temps en temps, même si c’est quelque chose que je déteste parce que je suis bien trop lourde et bien trop paresseuse.
Question job, je traduis des livres, de l’anglais en français. Comme je suis bilingue (j’ai passé une partie de mon enfance aux Etats-Unis), que je suis licenciée en lettres et que j’aime écrire, j’étais toute destinée à cette activité. En plus, je peux travailler chez moi, je n’ai pas besoin de me déplacer, ce qui m’arrange énormément vu mon poids. Je peux aussi bouffer en travaillant, ce qui est très agréable (je limite quand même le nombre de bières pendant les heures de travail parce que quand je suis bourrée, je ne trouve plus mes mots). Je me suis décroché un job chez un grand éditeur qui me paie bien (par chance, le patron aime beaucoup les grosses et il suffit de le laisser me baiser de temps en temps pour qu’il me donne tout le travail dont j’ai besoin).
J’habite un pavillon avec mes copines Lou et Gina, entre filles, on s’entend très bien, on s’entraide, on s’échange nos mecs. Chaque week-end, on organise une orgie qui ferait pâlir d’envie un empereur romain. J’adore passer mes nuits nue, bourrée, à me remplir la panse jusqu’à ce qu’elle soit sur le point d’éclater tout en délirant avec mes potes. Je me couche sur la table, j'écarte les jambes, je hurle "baisez-moi !" et hop ils se pressent au portillon. Décidément, je suis une fille facile ...
Bon, j’ai le ventre vide, il faut absolument que je te laisse. Je vais m’habiller, prendre un taxi et filer aux Brasseurs Blancs. Une fois que je serais repue, je tâcherai de me trouver un mec à la fois pour me ramener et me baiser puisque toi, tu n’es pas là. Rappelle toi, je veux que tu me parles de toi. Es-tu gros toi aussi ?
Corie (dite Coco)
A suivre
Si vous le souhaitez, vous pouvez émettre des vœux pour la suite de l’histoire. Les plus intéressants seront exaucés.