Les jours qui suivirent furent pour Carla une vraie révélation. Depuis sa rencontre avec Gustave, elle réalisa pleinement à quel point ses bourrelets, véritables outils de jouissance, lui étaient à la fois agréables à porter et utiles. Maintenant, celui du bas - ventre, lui comprimant le sexe en permanence, lui procurait plaisir continu: il lui suffisait de remuer un tout petit peu son bassin pour que le tremblement combiné du haut-cuisse et du bas - ventre la fasse monter au ciel. Cela atteignait son paroxisme lorsqu'elle grignotait ses biscuits au beurre.
Elle aimait Gustave, car il la cajolait, lui offrait des fleurs, la complimentait sur la majesté sensuelle de ses rondeurs. Gustave aimait Carla, son beau visage, ses yeux où transparaissait le désir du permanent plaisir des sens, et son corps si amoureusement et abondamment potelé. Il aimait par dessus tout son nombril si doux si large, si profond, creusé dans la chair la plus abondante et la plus douce qu'il avait caressée de sa vie...
Gustave et Carla décidèrent de s'installer rue Copernic. On prit attention toute particulière au choix du lit. Il fallait que la chair moëlleuse de Carla soit douillettement installée, afin que Gustave puisse lui prodiguer à la jeune femme, baisers et caresses avec ses mains, sa bouche et son sexe. Carla répondait avec gloutonnerie à toute cette douceur. Elle gémissait de plaisir. Gustave et Carla avaient trouvé leur bonheur.
On va le leur souhaiter éternel