Par bonheur, il y avait des places assises dans cet autobus articulé. Cet autobus était très bien conçu: il y avait des sièges spécialment conçu pour les personnes avec des grosses fesses. Carla en prit une, et soupira d'aise en s'asseillant. Elle avait une demi-heure pour rêvasser: au bureau, elle avait fait réserve d'une vingtaine de paquets de biscuits au beurre.
Elle n'avait pas remarqué que Gustave était debout, à côté d'elle. Il avait tout le loisir de regarder les cuisses superbes de sa voisine assise: elles s'étalaient charnellement sur toute la largeur du siège. Et, merveilleux, le joli ventre et les hanches de Carla, serrés par la ceinture du pantalon, s'étalaient. La jeune femme ne cherchait pas à les dissimuler. Le dos de la main gauche de Gustave s'aventura contre la hanche droite de Carla. "Quelle douceur, quelle couche de graisse elle a là se dit-il". Carla, surprise de sentir un chatouillis, se tourna vers lui:
- Bonjour, dit-elle, je m'appelle Carla
- moi c'est Gustave répondit le jeune homme. Tu empreintes souvent cette ligne, je crois...
- Oui, répondit Carla, j'aime beaucoup ce trajet en autobus. C'est mon chemin pour aller au bureau. Il traverse de jolis quartiers de Paris.
Gustave eut une hésitation; et osa:
- Tu veux manger avec moi ce midi?
Carla, estomaquée:
- oui, tout à fait, où tu voudras...
Carla sentait son entrecuisse s'humidifier et Gustave la braguette de son pantalon du dos de son sexe. C'était un jeune homme d'environ 36 ans, grand, baraqué avec l'embonpoint nécessaire pour rendre son personnage sympathique.
- eh bien midi, devant l'entrée du Musée de l'Homme dit Gustave
- ok , fit Carla dans un souffle...
Arrivée au bureau, Carla ne put se retenir. Elle s'enferma dans son bureau, tira un paquet de biscuits au beurre de son tiroir, et commença à en grignoter avec délice en songeant à son rendez-vous de midi. Son bas - ventre tremblait de plaisir...