Chapitre 1
« c’est ça le café des délices? C’est pas un peu petit ? » Questionna Valentine qui pour la première foi depuis assez longtemps avait mis une mini-jupe en jean et une chemise à lassé blanche toujours aussi ample.
« bin voui tu t’attendais à quoi ? Que ça ressemble à l’Elysée ? » lui répondit Ema qui avait elle aussi une mini-jupe mais qui avait un T-shirt qui laissait voire son nombril et son ventre plat (sans parler du petit décolletée).
Et en effet l’endroit était assez discret et petit calée entre deux bâtiments massifs, l’un servant de banque et l’autre étant le siège d’une grande entreprise.
Il devait faire deux trois étage de haut et avait une largeur à peu près égale à la longueur d’un bus. Personne ne faisait la queue pour y rentrer et il n’y avait pas de videur à l’extérieur.
Ema rentra la première suivit de près par Valentine qui dès son premier pas fut happé dans un monde de lumières colorées, de bruits et de corps qui bougeaient, réchauffés par certaines boissons ou autres substances.
Les deux amies se frayèrent un chemin au milieu de cet océan humain jusqu’à arriver devant une petite porte qu’elles franchirent. Là, elles tombèrent nez à nez face à un grand videur tout en muscle qui les guida sans un mot dans un interminable couloire éclairé à la laide couvert de l’horrible papier peint de votre grand-mère.
Elles franchirent en tout 5 couloires séparé par des portes avant d’arriver devant la dernière plus massif que les autres qui s’ouvrit tout seul sur une grande salle ronde au murs couverts de livres bien rangés dans des étagères et au sol constitué d’un parquet en bois rustique dont le grincement surprenait après le silence de la moquette.
Au centre de la salle, un large bureau en bois sculpté couvert de papier et derrière ce bureau, assis sur un grand fauteuil de cuire rouge, le plus bel homme que Valentine n’ait jamais vu.
Vous me direz que la beauté est tout ce qu’il y a de plus subjectif que si ça se trouve vous le trouveriez laid et patati et patata… mais sachez que si on a des modèles de beautés qui nous attirent plus que d’autre, ce que dégage quelqu’un, son aura si vous voulez peut très bien jeter ces modèles à la poubelle sans autres formes de procès.
Ors cet homme dégageait plus que ce qu’il n’était vraiment.
Il avait des traits extrêmement fin comme dans un dessin, rasé de très près et était mince avec des muscles tout en longueurs sans oublier qu’il paraissait terriblement jeune, la vingtaine à peine. Ses yeux étaient d’un noir extrêmement profond, comme deux trous noirs dans lesquelles on était obligé de s’engouffrer ou comme deux gouttes d’encre qui lisaient en nous sans une once de difficulté.
Très sincèrement, on aurait dit un ange si ce n’est ses cheveux couleur charbon en épis sur sa tête une cicatrice formant un trait verticale au milieu de son front et des canines assez longues qui lui procurait un petit cotait sauvage et carnassier. Il était au téléphone lorsque nos deux comparses sont arrivées :
« … et bien qu’ils viennent… t’inquiètes Bébel… et alors qu’est-ce que tu veux que Gab me face peur à moi ?... oui oui merci de me le rappeler… je te laisse j’ai de la visite… je t’interdis de dire ça, adieu et n’oublie pas de nourrir Cerbère »
Il raccrocha et se leva fis le tour de son bureau. Il était grand, et vêtu de noir, de ses bottes en cuire usé à sa chemise ouverte sur un torse blanc et musclé juste ce qu’il faut pour être esthétique.
Il ouvrit grand les bras et Ema se jeta à son coup pour l’embrasser langoureusement. Le baiser dura laissant largement le temps à Valentine d’être mal à l’aise et de conter les mouches qui étaient aux nombres de 0. Puis ils se décolèrent enfin et l’homme demanda qui étaient l’ami d’Ema, cette dernière la présenta en bonne et due forme n’oubliant pas le petit problème d’ordre relationnel qu’avait Valentine. Il s’avança alors tel un loup devant une biche et posa ses mains sur les épaules de notre héroïne qui était complétement tétanisé. L’homme se remit alors à parler :
« Ema tu peux y aller je vais trouver ce qu’il faut à ton amie, Fufu va te conduire jusqu’à ta salle
-merci beaucoup, à demain Valentine »
Et Ema parti avec une femme qui était apparue aussi mystérieusement qu’une porte au fond de la salle, porte qui s’évapora dès qu’elles l’eurent franchit. Enfin c’est ce que crurent voir les petit yeux de Valentine qui tremblait presque sous la pression des mains chaude du grand homme en noir qui la scruté dans les moindres détails avant de dire :
« Tu aimes lire.
-heu oui
-ce n’était pas une question » et il la lâcha pour aller s’assoir sur son bureau.
« ma collection te plait-elle ? tu peux la regarder vas y. » elle regarda timidement d’abord puis avec plus d’avidité avant de s’exclamer :
« waouh vous avez vraiment de tout !! du manga au roman à l’eau de rose en passant par la sf, les BD les documentaire, de toutes époques, des classique. Hé mais c’est le tome final de games of trones, il n’est même pas encore écrit. Quoi le trône de fer est détruit !!
-cof cof, celui-là est purement décoratif.
-mmmh peut être mais j’imagine que vous n’êtes pas bibliothécaire qui êtes-vous ? et qu’est-ce que vous faites exactement dans cet établissement ?
-mon nom change en fonction de chaque personne qui l’emploie, en fonction du lieu et du moment, pour tout te dires en ce moment mon entourage me surnomme Prada pour me taquiner mais pour toi disons que ce sera Jo, oui juste Jo. Ensuite dans cet établissement je fais aussi bibliothécaire car ce que je fais ici c’est d’assouvir les fantasmes, pulsion et autres chimères qui sont tout au fond de ces petits corps d’humains, pulsions que vous ne pouvez laissé sortir en pleine rue et que vous refoulez donc tout au fond de vous jusqu’à même les oublier quand elles vous apparaissent en rêves.
-et vous faites comment ?
-ce bâtiments contient bien plus de salles qu’on pourrait ce l’imaginer mais ce n’est pas la question qui te taraudes le plus
-qu’elle est le prix ?
-une signature, et la promesse d’une belle histoire qui va divertir nos amis lecteurs que je salut bien bas par ailleurs mais ce n’est toujours pas cette question qui te remues les tripes.
-…qu’elle et mon phantasme ?
-nous y voilà enfin, aurais tu l’obligeance de te déshabiller.
-pardon ?
-déshabilles toi, entièrement, je te pris. »
Valentine obtempéra, elle commença par enlever ses chaussures, puis elle déboutonna sa jupe en jean non sans un léger soupir de soulagement puis elle enleva sa chemise laissant voir son ventre blanc, pas exceptionnellement gros mais qui retombait mollement et qui cachait sa taille de guêpe sous plusieurs couches de graisses. Elle enleva après plusieurs secondes d’hésitations ses sous vêtement laissant libre son postérieur rebondit et laissant retomber ses seins de taille relativement moyenne.
Jo la scrutait avec une forte intensité, examinant les moindres détails de son corps et mettant Valentine de plus en plus mal à l’aise.
Il s’avança lentement, elle, elle n’avait qu’une envie fuir mais elle ne le pouvait, elle resta plantée là lorsqu’il s’approcha jusqu’à ce que leurs deux corps se touches, que leurs visage soient à quelques centimètres, les yeux dans les yeux.
Il mit ses mains chaudes sur les larges hanches de Valentine avant de prendre la parole :
«d’abord la partie la plus haute, tu voudrais arrêter de te battre, d’avoir à te cacher dans ce monde bien trop dur et cruel, t’abandonner complétement à quelqu’un, tu aimerais qu’on te touche, qu’on te caresse, qu’on te face l’amour. Tu aimerais aussi pouvoir manger, comme tu le veux, autant que tu veux, et qu’un homme te trouve toujours aussi belle, même par prolongement tu voudrais qu’il te trouve de plus en plus belle et qu’il te nourrisse, tu voudrais être son idole. Puis la partie la plus basse de ton esprit, tu voudrais rencontrer un homme qui t’engraisse, qui te domine, qui te protège, ooooh tien un petit délire sadomasochiste, qu’il te gave carrément ! »
Ni l’un ni l’autre n’avaient bougé durant ce monologue. Jo se sépara de Valentine et se dirigea vers son bureau. Celle-ci le suivit d’un pas chancelant, bouleverser de s’être fait retourner son esprit et d’avoir entendu des choses qu’elle ignorait mais qu’elle savait vrais.
Le bureau qui tout à l’heure était tapissé de papier, n’en avait plus qu’un, en son centre avec un stylo plume posé juste à côté. Jo afficha son sourire mis angélique mis carnassier avant de dire :
« si tu souhaites assouvir ces pulsion, si tu souhaites vraiment fuir ce monde ainsi, rentrer dans toi-même et assouvir ces envies que tu ignorais jusqu’alors mais que tu ne peux plus nier maintenant, tu le peux. Tu n’as qu’à signer en bas de cette feuille.
-et… qui sera cet homme qui s’occupera de moi ?
-ce sera moi » et se disant, il l’embrassa. Valentine trembla de plaisir, elle n’avait jamais eu de telles sensations. L’haleine de Jo était fruité, son corps était chaud, et rassurant, ce que ressentait Valentine dans son propre corps est difficilement descriptible c’est pourquoi je m’abstiendrais de m’étendre en de plus vaste comparaison, je dirais juste que c’était plus génial que tout ce dont vous avait rêvé.
C’était si génial d’ailleurs que Valentine signa la feuille sans même remarquer qu’elle était vierge.
Le baisé cessa, et Jo reprit la parole :
« bien nous allons pouvoir passer à table, ce chapitre n’a que trop duré et il est plus que Temps de changer de décor.
-et mes vêtements ?
-ne t’inquiètes pas tu les retrouveras à la sortie. »
Et Jo ouvra une porte que Valentine aurait juré ne pas avoir vu jusqu’à présent avant de s’y engouffrer tout deux.