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 UNE JOURNÉE DE JENNIFER

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MessageSujet: UNE JOURNÉE DE JENNIFER   UNE JOURNÉE DE JENNIFER Icon_minitimeLun 21 Sep 2009, 23:17

UNE JOURNÉE DE JENNIFER

Seine-Saint-Denis, un pavillon près d’une cité tranquille, juillet 2001 au début des vacances scolaires.


Jennifer se réveilla vers 11H 00. Elle était très fatiguée. Elle se demanda dans quel état elle avait fini la soirée mais n’arriva pas tout de suite à s’en souvenir. En réfléchissant un peu, elle se rappela seulement qu’elle était restée seule avec sa mère, qu’elles avaient bu beaucoup de bière en regardant un match de football à la télévision et que sa mère s’était couchée avant elle, complètement saoule. Comme elle était nue et que ses vêtements reposaient à terre en vrac à côté de son lit, elle en déduisit qu’elle ne devait pas être elle-même ivre morte la veille car, en cas contraire, elle se serait endormie habillée. Elle se leva péniblement. C’est dans ces moments-là qu’elle s’apercevait à quel point elle avait grossi. Bien qu’ayant toujours été enrobée, elle avait pris pas mal de poids ces derniers mois. Elle avança avec difficulté vers la salle de bains et passa immédiatement sous la douche. La vie désordonnée qu’elle menait, les libertés qu’elle prenait malgré son jeune âge avec les règles élémentaires d’une bonne hygiène de vie ne l’avaient pas détournée d’un goût prononcé pour la propreté du corps, un goût qui remontait à sa plus tendre enfance et qui était un peu inattendu dans le contexte de laxisme qui marquait son existence. De fait, elle ne dérogeait que rarement au rite de la douche et du brossage des dents matinal. Le soir, c’était autre chose.... Mais, ces excellentes habitudes de soins corporels ne s’accompagnaient pas de la pratique des bonnes manières. Jennifer avait été trop nourrie mais pas élevée ! Elle mangeait gloutonnement, marchait avec vulgarité, baillait à tous bouts de champ, rotait quant elle en avait envie, parlait avec une grossièreté inouïe et se complaisait dans un humour à fortes connotations scatologiques et pornographiques, joignant le geste à la parole...

Jennifer, après la toilette, retourna dans sa chambre et mis dans la corbeille à linge le caleçon et le T-shirt qu’elle portait la veille. Elle fouilla dans son armoire et passa, outre un string, un jean taille basse, sanglé par une ceinture cloutée, qui moulait son postérieur volumineux. Puis elle mit un petit haut court qui laissait surgir son ventre beaucoup trop rond décoré d’un piercing au nombril, les bourrelets de ses hanches et ses bras replets ornés de tatouages tribaux. Elle récupéra au sol les longues bottes de cuir noir qu’elle avait portées la veille et les enfila avec difficulté, assise sur son lit. Son embonpoint lui rendait pénible cette opération qu’elle finit cependant par accomplir avec succès. Elle se dirigea ensuite vers une petite table munie d’un miroir et s’y installa pour se maquiller et mettre de l’ordre dans ses longs cheveux blonds et ondulés. Quelques minutes plus tard, son joli visage terriblement grassouillet était chargé de noir, de rouge vif et de bleu profond.

Ainsi harnachée et pomponnée, Jennifer s’aspergea de parfum et se regarda longuement dans une glace en pied, cambrant le dos et ajustant ses atours. Elle savait que son physique ne correspondait pas aux critères courants de la beauté féminine mais elle avait constaté à maintes reprises que de nombreux mâles appréciaient les rondeurs mises en valeur par des tenues indécentes. Elle alluma sa première cigarette et se rendit à la cuisine dans laquelle régnait un incroyable désordre de vaisselle sale et de bouteilles de vin et de bière vides. Elle poussa un soupir de dégoût et maudit sa mère tout en songeant qu’elle-même avait une part de responsabilité dans tout cela. Sa mère, où était-elle au fait ? Par la porte entrouverte de sa chambre, elle vit que le lit était vide... Partie surveiller son bar et trinquer avec les clients... Inquiète, elle ouvrit le réfrigérateur mais constata avec soulagement que plusieurs canettes de bière s’y trouvaient encore. Elle en prit une grande de 50 centilitres, une Heineken, l’ouvrit et but une gorgée. Il était midi et elle avalait ses première gouttes d’alcool.

Si Jennifer avait pris l’habitude depuis plusieurs années de boire tous les jours, c’est que sa mère, Valérie, qui était gérante de bar et alcoolique, avait quasiment applaudi à deux mains quant sa fille était rentrée ivre, à 13 ans, de ses premières sorties nocturnes. Déjà, Valérie, qui était également obèse, avait toujours été indulgente à l’égard des excès alimentaires de sa fille et l’avait même habituée à trop manger, sans autre limite que la satiété. Jennifer avait donc été, dès le début, une enfant très ronde. La même logique s’était appliquée concernant l’alcool et Valérie avait déclaré que le meilleur moyen de ne pas être trop pompette dans les soirées et malade le lendemain était de s’entraîner à la maison. Elle avait délibérément encouragé sa fille à prendre du vin rosé aux repas et de la bière chaque fois qu’elle avait soif. L’intéressée, qui appréciait le goût et les effets de ces breuvages, avait sauté sur l’occasion, s’apercevant qu’il était infiniment plus agréable de vivre aux côtés d’une femme alcoolisée quand on l’était soit-même, tout au moins épisodiquement. Consommer au bar de sa mère s’était révélé aisé sans que quiconque s’inquiète de son âge. De plus, les jeune gens peu recommandables avec lesquels elle sortait avaient beaucoup apprécié de fréquenter une fille capable de les suivre dans leurs virées d’ivrognes et même prête à les accueillir chez sa mère, au bar ou à domicile, pour leurs beuveries.

Pour autant Jennifer, qui avait tout juste 18 ans et venait d'achever une année de seconde peu convaincante, ne se soûlait pas tous les jours et sa mère avait gardé suffisamment de jugement pour la mettre en garde contre les inconvénients de se trouver prise de boisson au lycée. Il avait été implicitement convenu qu’elle pourrait boire un peu le soir, et surtout le mercredi, le week-end et pendant les vacances. Le goût du risque et les prémices d’une certaine dépendance avaient néanmoins conduit Jennifer à ingurgiter de la bière au déjeuner ce qui ne s’était pas remarqué en milieu scolaire. Le résultat immédiat avait été une prise de poids supplémentaire, seule conséquence repérée par un professeur d’éducation physique déjà déçu des piètres performances de son élève. Pour le reste, personne ne s’aperçut des fatigues et des airs ensommeillés de Jennifer consécutifs à des soirées ou surtout des dimanches bien arrosés.

Jennifer but rapidement sa canette non pas tant pour dissiper les brouillards de sa nausée matinale, la douche y avait presque suffi, que parce qu’elle avait soif. Elle en ouvrit une autre, de Kronenbourg cette fois, tout en déposant une immense pizza dans le four et en allumant la radio, réglée à haut volume sur Skyrock. Ce plat exagérément plantureux allait constituer l’essentiel de son déjeuner qu’elle compléterait de fromages et de gâteaux. Un déjeuner qui serait suivi de solides grignotages dans l’après-midi et peut être d’un passage au Mac Do en fin de journée, pour tenir avant le dîner du soir...

Vers 13 H 30, Jennifer se vautra sur le sofa du salon pour regarder un feuilleton à la télévision. Elle avait fini de manger et commença une troisième bière. Elle se sentait bien, rassasiée. Elle regarda la canette en se demandant si elle aurait le temps de la finir avant de partir chez son copain Jérôme. Elle ne voulait pas trop boire avant de le rencontrer car elle savait qu’elle avalerait certainement pas mal d’alcool en sa compagnie. Elle but cependant une longe gorgée, rota bruyamment tout en s’essuyant les lèvres du revers d’une main chargée de lourdes bagues en argent, posa la canette et réfléchit. Elle réalisa qu’elle était trop serrée dans ses vêtements, sensation augmentée par la température élevée de ce début juillet. Ses bottes étaient confortables parce qu’elle les portait souvent mais elles lui tenaient chaud. Pour autant, elle n’imaginait pas de s’habiller autrement. Tout juste pouvait-elle, certains jours, préférer aux jeans les caleçons ou les mini-jupes, elles-aussi souvent pénibles à supporter. Pour le reste, elle détestait les vêtements amples car elle aimait à exhiber ses formes généreuses. En outre, de manière un peu irraisonnée, elle ne se sentait belle et sexy qu’avec des bottes. Elle en possédait plusieurs paires et, récemment, elle avait même acheté des santiags alors que cet accessoire “Western” n’était plus très à la mode chez les filles. Elle mettait parfois, mais rarement, des baskets, par commodité, ou des escarpins dans les grandes occasions.

Jennifer pensa à ce qui allait se passer au cours de la journée. Elle allait retrouver Jérôme, son copain du moment, un gros garçon de son âge rencontré au bar de sa mère. Jeune homme obèse au look de motard -jean, santiags et T-shirt marqué “AC/DC”- amoureux de la bière plus encore que des filles, Jérôme traînait son oisiveté imbibée dans tous les bistrots du quartier, vivant de l’argent de poche extorqué à son père au domicile duquel il habitait, se livrant à de petits trafics en tous genres : cigarettes et alcools de contrebande, contrefaçons, un peu de cannabis parfois, ce qui le rendait populaire même auprès des jeunes des cités avoisinantes, pourtant peu enthousiasmés de prime abord par ce “gros” caricatural. Jennifer, qui éprouvait un certain plaisir auto-érotique à la contemplation de sa propre corpulence, appréciait les hommes forts même si elle restait très éclectique dans ses choix. Jérôme serait sûrement en train d’avaler de la “1664" en jouant à des jeux vidéos sur son ordinateur. Elle vérifierait d’abord qu’il avait pris sa douche matinale puis irait s’affaler avec lui sur son lit, dans sa chambre. Ils regarderaient la télévision, des DVD sans doute, en descendant des canettes de bière, en avalant des chips et des saucisses et en fumant des cigarettes. Ils se peloteraient et son compagnon finirait sûrement par se mettre torse nu, frotter son ventre contre le sien puis la prendre comme ça, sans la déshabiller complètement, sans même enlever ses propres santiags ni les bottes de sa compagne. Trop long, trop compliqué, trop fatigant... Ce serait bon de le sentir venir en elle dans les vapeurs de l’alcool... Car à cet instant, Jennifer serait saoule, certes pas au point de ne plus savoir ce qu'elle faisait mais suffisamment pour parler d'une voix pâteuse et marcher d'un pas mal assuré. Ensuite, le couple irait au Mc Do manger des burgers-frites puis au bar de Valérie, établissement dans lequel on ne s’étonnerait pas de la démarche un peu lasse et chaloupée de la jeune fille et où elle pourrait boire du Ricard avec Jérôme. La suite, elle ne savait pas trop. S’ils n’étaient pas trop “destroyed”, ils dîneraient au “Chinois” et iraient au cinéma. Sinon, ils rentreraient chez elle manger un repas improvisé mais copieux de charcuteries et largement arrosé de vin, repas auquel sa mère se joindrait si toutefois elle laissait son employé tenir le bar.

La perspective d’une telle journée lui plaisait. C’était autre chose que d’aller s’ennuyer en cours ! Confusément cependant, Jennifer savait que l’année entière ne pouvait se passer comme ça. Elle-même ne concevait pas d’être ivre tous les jours. Elle était bien sûr très indulgente à l’égard de l’alcoolisme de sa mère mais elle craignait que celle-ci n’aille trop loin et ne cherchait pas à l’imiter. Elle l’avait vue si souvent dans des états lamentables... Quoi qu’il en soit, dans quelques jours, elle partirait à la campagne, dans l’Est, dans la famille de Valérie. Là, on boirait ferme aussi mais elle n’avalerait certainement pas les quantités d’alcool qu’elle s’offrait en ce début de vacances. Elle n’en serait pas pour autant abstinente, ce n’était déjà plus possible... Plus tard, elle rejoindrait sa mère dans le Var, chez son oncle. Là, au bord de la mer, elle retrouverait une poignée d’amis d’été et ferait quelques sorties imbibées et quelques rencontres crûment charnelles qui la faisaient déjà palpiter... Puis ce serait le retour, sans doute le début de la dernière année scolaire avant qu’elle aille travailler officiellement au bar...

Ce jour-là, Jennifer ne retrouva pas Jérôme car ce dernier l’appela sur son portable pour lui dire qu’il devait “traiter une affaire” et ne la verrait que le lendemain. Elle passa donc le début de l’après-midi devant sa télévision en continuant à boire de la bière. Elle s’assoupit un peu avant de sortir faire quelques courses. Elle déambula en ville, cherchant à exciter les garçons qui passaient dans la rue par sa tenue provocante avant de rejoindre sa mère au bar d’où, après avoir avalé deux pastis, elle raccompagna cette dernière, très éméchée, à la maison. La soirée ressembla à la précédente. Valérie s’endormit complètement ivre sur le canapé et Jennifer, plus raisonnable et qui, décidément, tenait bien la bouteille, malgré le vin consommé au dîner, pu se déshabiller maladroitement avant de se coucher un baladeur diffusant du R'nB sur les oreilles, rêvant à ce que Jérôme pourrait bien lui faire le lendemain...


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Un an après, Jennifer a abandonné le lycée. Elle travaille dans le bar de sa mère, boit toujours autant et couche avec de nombreux clients du bar. Ayant à peine 19 ans, avec son excès pondéral, ses vêtements provocants, son maquillage exagéré, son lourd parfum bon marché et son regard vaguement pervers régulièrement allumé par l’alcool, elle en paraît au moins 25. Le soir, à la fermeture, on la trouve accoudée au bar avec l’un ou l’autre des ses copains à vider des demis en s’esclaffant bruyamment. Elle descend pesament vers les toilettes, d’un pas hésitant, les bourrelets du ventre oscillant au-dessus de la ceinture de son jean, puis remonte un moment plus tard, s’approchant de son partenaire pour lui administrer une bise sonore parfumée à la bière. Jennifer est en train de devenir une autre Valérie.
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