Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Mar 21 Aoû 2018, 21:57
J'ai de nouveau été à la Nachtgalerie à Munich fin juillet. Je portais un t-shirt nettement trop court et tout le monde voyait mon ventre énorme qui débordait (j'ai quand même fait gaffe à l'entrée, au moment de passer devant la sécurité j'ai baissé le t-shirt au maximum). Eh bien je me suis fait vraiment fat shamed, parfois de manière très méchante !
Par exemple, alors que je mangeais un énorme hamburger dans la partie extérieure, il semble qu'un membre d'un groupe m'ait reconnu. Les personnes du groupe ont alors crié mon prénom et m'ont demandé de venir. Mais quand je me suis levé, ils ont complètement changé d'attitude. Celui qui était censé m'avoir reconnu le niait (moi je ne le reconnaissais pas), et les filles de leur groupe se sont tournées dans l'autre direction (pour ne pas me voir). Puis ils sont partis et ils rigolaient entre eux, avec des gestes comme si ce qui s'était passé était très gênant. Ou encore, quelqu'un a crié comme s'il était dégoûté quand il m'a vu, il est parti un peu plus loin quand je suis passé et ceux qui étaient avec lui rigolaient entre eux. Dommage, il n'y a pas eu de femme à qui j'ai plu et qui l'a montré. J'étais très attentif à leurs réactions. Presque à chaque fois, après m'avoir aperçu brièvement, elles regardaient vers le sol ou dans une autre direction.
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Mer 22 Aoû 2018, 13:45
Il y a beaucoup de jeunes filles qui possèdent une décapotable à Munich : c'est une ville de riches. Je pensais que c'était le bon plan : me mettre en couple avec l'une d'entre elles, qui apporterait la jeunesse, la beauté, et la richesse. Mais une déception m'attendait. Peut-être parce que je suis de moins en moins jeune et de plus en plus gros, je n’ai pas réussi à séduire de jeune munichoise qui possède une décapotable (j’avais même l’impression d’être invisible, je n’avais jamais vécu ça là-bas…). Mais je me suis rattrapé plus tard avec la décapotable d'un membre de ma famille, et il y avait les palmiers en plus ;-) .
Dernière édition par Marquis de Sate le Mer 22 Aoû 2018, 22:22, édité 1 fois
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Mer 22 Aoû 2018, 22:08
Il n'y a pas si longtemps, je marchais dans Tournon avec un t-shirt trop court qui laissait déborder mon ventre (pour changer). Près d'une pizzeria, deux femmes relativement âgées étaient assises à une table. Alors que j'approchais, celle qui pouvait me voir a dit quelque chose à l'autre, qui s'est ensuite retournée et m'a regardé. Quand elle a fait un commentaire, j'étais assez proche pour l'entendre : « Eh ben dis-donc, heureusement que nos maris ne sont pas comme ça ! »
Fin juillet, à Munich, à la rencontre d'une association athée humaniste au restaurant (où les gens sont très gentils, mais je m'amuse toujours de leurs gaffes / paroles inappropriées quand ils parlent de mon poids), quelqu'un a dit beaucoup de choses qui sont de nature à blesser la plupart des gros. Je me souviens notamment qu'il m'a demandé si j'avais besoin de deux places quand je prenais l'avion. Remarque : si, cette question-là peut me blesser : quoi, ça ne se voit pas ;-) ?
Demedi Passe à table
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Sujet: Humiliation Lun 03 Sep 2018, 12:24
J étais assi au parc avec quelques amis. J avais un vieux t-shirt qui m'allait il y a 15kg ^^... du coup il me serrai le ventre et ce dernier était à l air lorsque je levai les bras.. 2 de nos amis vinrent, dont un que je n'avait pas vu depuis au moins un an. ( je n avait pas encore commencé à engraisser ) Après le bonjour , il l'aggripa mon bourrelet de bas de ventre et me dit que j'étais devenu "grassouillet ". Une de mes amis, déjà assise avec nous, attrapa le bas de mon dos ( poignets d'amour ) et me dit que elle aussi trouvais que j'était devenu mou et et gras. J'étais d'une part gêné par cette humiliation publique mais, au fond, fier de moi Ça fait du bien quand les gens remarquent vos efforts
FGASP Timidou
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Dim 09 Sep 2018, 05:02
A la fac, il y a parfois des amphis avec des tablettes intégrées dans le siège du devant. Toutes mes copines minces ont encore plein de place, moi "malheureusement" mon ventre touche le bord de la tablette et dans certains amphis, il dépasse carrément dessus, ce qui m'empêche de poser mon ordinateur correctement... C'est un peu gênant quand il y a beaucoup de monde mais j'aime bien l'idée que mon ventre déborde comme ça
John Smith X Dévore les discutions
Nombre de messages : 410 Age : 28 Date d'inscription : 07/08/2018
Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Jeu 01 Aoû 2019, 17:14
John Smith X a écrit:
J'ai une anecdote à ce genre de sujet. Nullement mon histoire vécu, bien sûr.
Je connaissais une fille, il y a de cela quelques années. Une métisse afro-asiatique née de parents antillais et indochinois. Étant un jeune homme d'humeur généralement cordial - lorsque je ne suis pas ou ne paraît pas maussade ou pensif, pour mieux illustrer les choses - cela me prit du temps afin de cerner qu'elle ne me portait pas vraiment à cœur, pouvant tantôt se montrer sympathique et amicale envers ma personne comme se mettre littéralement à prendre la poudre d'escampette en plein milieu d'un lieu public lorsqu'elle m'aperçoit au loin. En somme, c'était une fille aussi agréable à côtoyer que très vache et cela m'en a laissé un goût amer, mais étant beaucoup plus jeune que moi je n'en ai jamais fait un drame et j'étais d'humeur à faire fi de son attitude. Je me suis fais à l'idée que la plupart des gens me trouveront à tout jamais trop bizarre et à la limite peu fréquentable... enfin, nous en étions encore tous deux à un groupe d'âge duquel savoir qui fréquenter ou ne pas fréquenter vous garantissait d'un certain crédit au sein dans la dynamique intrasociale.
La première fois que je l'ai connue, elle était l'un des meilleurs atouts d'une équipe en sport académique et des années à jouer du ballon lui avait assurée une forme impeccable : grandiloquente, mincissime, d'allure modérément athlétique. Son niveau d'activité physique, triplé par les avantages de l'âge post-pubère ainsi qu'une constitution ectomorphe l'ont longtemps favorisée en dépit de la fréquence de plaisirs gourmets auquelle elle s'adonnait hors-cours (et probablement à domicile aussi, étant donné la particularité des cultures culinaires indochinoise comme afro-caribéenne d'être essentiellement riches) .
Une fois les études secondaires achevées, elle prit un congé sabbatique d'une durée de temps indéfinie afin de se concentrer uniquement sur ses hobbies : le boulot, le flânage entre copains ainsi que toute activité extra-curriculaire n'impliquant pas de faire du sport régulièrement. Comme vous pouvez les deviner, cela lui offrait beaucoup plus d'occasion afin de s'acoquiner davantage de tous les établissements en restauration rapide de notre coin de ville.
Très vite, sa silhouette se développa et adopta une apparence un peu plus féminine avec sa poitrine moyenne et ses légères courbes. La seconde année cependant, je la surpris une fois à partager auprès d'une ancienne amie commune leur mécontentement quant à leur prises de poids respectives au cours de ces quelques dernières années. À ce moment-là, le sujet de cette histoire était rendue au seuil-limite entre une stricte minceur et la mollesse, surtout autour des bras, des cuisses, des fesses et des hanches. Sa paire favorite de pantalon de jogging, jadis si évasée pour un habit de taille Moyenne US, lui agrippait les formes beaucoup plus que d'ordinaire, tandis que son débardeur emmaillotait un tronc tout aussi de moins en moins sec qu'un tour de taille un peu moins défini et des seins de la taille de pommes.
Quelques mois plus tard, lors d'une soirée en fin d'été, je revenais d'une sortie en ville en compagnie de gens proches lorsque je ressentis une autre présence familière s'approcher près de nous par la voie opposée d'un couloir de station de métro bondé de passants. Sans même avoir à fureter du regard, mon attention - guidée par une intuition - se porta immédiatement en direction de l'infâme connaissance, descendant les dernières marches d'escaliers. Bien que pourtant sensé être accoutumé à des prises de gras bien plus signifiants et rapides (et de loin!) que la sienne, je sentis mon cœur manquer de flancher et refreignais vivement le réflexe peu civilisé d'avoir à paraître choqué ou excité devant tout le monde. Finie était ses jours d'athlètes élancée, futile fût le temps des lamentations sur les quelques formes moelleuses en trop... à la place se tenait à au moins une dizaine de pieds devant moi une jeune femme se jonchant au seuil de l'obésité, d'au plus deux cents livres et des poussières (vaguement 90~100 kilos) . Son visage jadis plat et de forme à mi-chemin entre l’ovale et le carré, sinué de petites fossettes et d'un menton prononcé, désormais incroyablement bouffi et garni d'un mince couche de gras effaçant de plus en plus le contour de sa mâchoire. Ses grands yeux en forme d'amande, presque bridés, semblaient rapetisser sous la pression de ses joues toutes nouvellement rebondies. Son cou avait doublé en volume, sa clavicule n'était rien de plus désormais que chose du passé, ses bras jadis frêles et saillantes s'étaient beaucoup enrobés, mais ce fût cependant tout le pourtour axial de son corps depuis le haut du tronc jusqu'aux genoux qui en avaient les plus écopés de cette transformation : des mamelles larges et plutôt pleines de bonnet DD ayant déjà perdus de leur fermeté manquaient de penduler dessous un débardeur couleur bleu sombre. Un ventre spacieux et bedonnant jonché d'une double paire de plis naissants, la graisse gigotante au moindre mouvement brusque, lui avait occulté toute trace d'une taille et menaçait de déborder par-delà ses mini-jeans remontés jusqu'au-dessous du nombril (formant ainsi une petite poche de graisse) . Ses hanches étaient fortes, mais pas suffisamment amples afin de lui garantir une véritable silhouette en forme de poire étant donné que sa bedaine risquerait de rejoindre bientôt les mêmes proportions. Cependant, la qualité la plus intéressante qui me fût offerte par la bonne fortune à ce court instant fusse que je pus me rincer l’œil tout discrètement sur ses jambes découvertes : autrefois de longues, interminables gambettes au galbe saillant et frêle, les voilà désormais rendues des cuisses de grenouilles percluses par la plus sexy des peaux d'orange, débordant de ses habits.
Rapidement, elle me reconnût du regard et je me ressaisis. Nous prétendîmes ne pas nous reconnaître et continuèrent nos chemins sans s'interpeller l'un et l'autre, ce que cette dernière ne pût s'empêcher de vouloir prouver avec zèle en précipitant la cadence de son pas-- ou plutôt, tenta de précipiter puisque l'embonpoint avait déjà sérieusement affecté sa balance corporelle ainsi son endurance, incapable de tenter de s'enfuir sans avoir à offrir en spectacle devant des douzaines de passants elle un aperçu de sa démarche dodelinante et de la chair de ses cuisses empâtées en train d'entre-plaquer et ondoyer à l'unisson, de son corps ventru si peu encore habitué à tout l'espace qu'il prenait désormais manquer de heurter des gens au passage. En apercevant cette scène, puis en contemplant peu de temps avant qu'elle ne m'échappe pour de bon du coin de l’œil cet air de malaise lorsqu'elle prit conscience que la situation venait de tourner au ridicule uniquement que pour elle cette fois-ci, je me surpris un instant à ressentir un mélange confus de pitié narquoise, de satisfaction vengeresse, un désir charnel pour la première fois manifeste envers elle et même une envie d'éclater de rire en public : je m'en voulus superstitieusement pour cet instant de condescendance cruelle et me blâma pour cet écart de pensée (le désir érotique faisant exception) .
Vers la fin de l'année, une dernière fête s'organisait à un établissement dont moi-même, elle, ainsi que plusieurs autres connaissances avaient l'habitude de fréquenter, allait se donner avait sa fermeture ultime. J'eus ouï dire que certaines personnes n'avaient guère l'intention de revenir en cet lieu pour cette célébration, d'autres qui coupèrent contact depuis un bail. La sujette, quant à elle, s'était de plus en plus recluse du reste de son cercle d'amis et se concentrait davantage à son nouvel emploi en tant que servante à un restaurant antillais non loin du lieu ci-cité. D'humeur nostalgique et attristé d'entendre pareille nouvelle, je recommandais à notre amie commune de la convaincre de venir tout de même, mais le soir suivant elle m'avertit que cette dernière ne souhaitait toujours pas se présenter. Elle a apparemment finie par changer d'avis car dès le lendemain soir puis le surlendemain, elle nous rendit visite, me souri de son visage joufflue et double-mentonné puis vint même jusqu'à se précipiter en ma direction afin de m'enserrer cordialement entre ses bras : une chose que les quelques rares femmes me l'ayant faite ne recommencent habituellement qu'à faire que tous les trois ans. Elle n'échappa visiblement guère à ce constat empirique de ma part. En tout constat, sa prise de poids avait continuée à cumuler de plus belle, car elle était rendue désormais passée d'être l'une des plus minces à désormais le second plus corpulent individu en notre clique... l'obèse du groupe, un ancien ami, pesait environ plus de 300 livres (140 kilos ou plus) et était rendu presqu'aussi largissime que grand : l'Afro-Asiatique, entre-temps, en était rendue à se revêtir tout de noir de la tête aux pieds à l'aide d'un sweat à capuche et de pantalons amples unisexe, tous de taille XL ou XXL - le genre d'habits que même un gars aussi costaud et bien portant que moi avec mec 88~92 kilos et ma forte stature de près d'un mètre quatre-vingt ne pourrait enfiler sans y flotter à travers (je porte après tout des habits de taille moyenne-large) - et je pouvais bien sentir lorsqu'elle me serra entre ses bras que ses seins avaient encore gagné un ou deux bonnets en plus puis que l'espace entre ses biceps charnus et le tissu de ses manches était très étroit. Après quelques instants, elle alla joindre une copine qu'elle emmena avec elle - une autre ancienne joueuse d'équipe sportive que je connaissais de vue depuis tout aussi longtemps qu'elle, assez pour me rendre compte qu'elles avait adoptée à son tour certains des aspects du mode de vie sédentaire particulier de sa confidente à en juger par son embonpoint signifiant - à jouer au baby foot. Du coin de l’œil, je remarquais qu'elle mettait un peu plus d'effort en sa démarche afin de ne pas avoir à dandiner en public, tentant de marcher au même rythme qu'au temps où elle en était encore au meilleur de sa forme. À un certain moment de la soirée, j'en vins à la taquiner en pressant un doigt contre son rein - une façon bien à moi de montrer mon enthousiaste aux femmes que j'apprécie ou ce qui s'en rapproche néanmoins, sans avoir à révéler trop de geste d'affection extravertie, ni à paraître louche - et aussitôt, elle se prit de panique et me somma, rougissant de malaise, de ne plus jamais recommencer, ce que je fis aussitôt, non sans songer à propos du fait que j'ai senti mon index s’enfoncer à moitié en sa chair comme dans de la gelée, me confia hasardeusement une bien TROP CLAIRE idée de la mesure des rondeurs qu'elle tentait de dissimuler à tout prix dessous tous ses habits.
C'est ainsi que se termine mon témoignage. L'été suivant cet événement, l'an dernier, nous nous croisâmes à nouveau et cette fois-ci, elle avait gagnée suffisamment en maturité pour ne pas tenter encore une fois de prendre la poudre d'escampette tout me faisant comprendre subtilement qu'elle préférerait tenir notre conversation courte en présence de son petit ami et de leur entourage, puis moi trop changé pour songer à maintenir quoi que ce soit auprès de qui que ce soit. Elle avait rapidement maigrie durant ce laps de temps entre nos deux dernières rencontres, étant revenue à son embonpoint moins prononcé du temps de sa mésaventure en cette station de métro et visiblement assez à l'aise afin de se vêtir à nouveau de débardeurs et de mini-jeans.
Me revoilà!! (non officieusement, cette fois-ci) . Ouh là, je constate que ce fil de discussion a prit un peu de poussière, à défaut de ne pas prendre en poids... naaah! Ça fait pas. Oubliez que j'ai osé proférer un gag aussi nul.
Bref, la raison de ma motivation à publier du neuf et à vous citer cette dictée entière serait simplement parce qu'il y a eût une toute dernière suite à ce récit vécu-- bref, j'exagère, elle n'est pas si fraîche comme continuité... cela remonte après tout à il y a de cela bientôt cinq mois.
C'était durant un après-midi de mois de mars pluvieux et précocement printanier. Je venais tout juste d'achever mon quart matinal et m'empressait de monter vers le bus en direction de ma résidence temporaire lorsque mon chemin croisa celle d'un groupuscule de gens appartenant à mon groupe d'âge environ, peut-être même un peu moins âgés.
Au milieu de la clique s'avançait en périphérie de ma vision - ou devrais-je honnêtement spécifier, se chaloupait fort pesamment - l'imposante silhouette d'une des jeunes femmes les plus adipeuses que cette région métropolitaine du Canada français ait jamais porté... et alors qu'un sentiment moins ésotérique de déjà-vu me serrait davantage la poitrine, subitement je me fus senti comme dénudé du regard par la passante qui semblait avoir d'ailleurs ralenti un peu la cadence déjà laborieuse de son pas. C'était un regard inquisitivement perplexe, animé par l'élan incertain d'un sentiment profondément mitigé duquel s’y entremêlèrent des pulsions violentes d'embarrassement, d'angoisse, de rancœur, le tout accompagné par un soupçon de désir renfrogné de connexion humaine... comme si toutes les rouages de son cortex cérébral étaient en train de tout subitement surchauffer seulement à ma vue, s'écriant de son for intérieur si bien que l'on pourrait presque capter l'écho d'une rumeur retentir à travers tout le périmètre : « Devrais-je me précipiter en sa direction? Le héler? Attendre qu'il finisse par poser un regard en ma direction et me saluer comme à son habitude? Qu'en sera-t-il de sa réaction s'il m'aperçoit ainsi? Et si je continuais à tracer ma route, en espérant que ce blaireau ne me fiche pas une honte?? De toute façon, je ne l'ai jamais senti... mais ça fait si longtemps que nous nous sommes pas croisés et il a toujours été sympa et attentionné avec moi, même après toutes ces fois où je l'ai envoyé promener ou manqué de respect?? »
Sa présence, ses manières, le trop peu de langage non-verbal que mon esprit ait pu aisément décrypter puis assimiler même en périphérie de mon angle mort, cette familiarité déplaisante... jusqu'à sa démarche de ouf même! Tout à propos de cette unetelle n'était pas anodin. L'espace d'une demi-seconde seconde, je me suis surpris moi-même à me poser des questions parallèles aux siennes (quoique je n'ai guère changé physiquement, par contre) .
La demi-seconde suivante, je m'étais mis à simplement assumer qu'importe qui étais-ce véritablement, pas de chichis : elle me lançait des éclairs du du regard, a ralentie son pas, puis semblait qui plus est croire me connaître? À mon tour de lui montrer ce que c'est de se sentir nue sous le regard d'un untel...
Entre geste subtil de défi et un besoin croissant d'interlocution auprès cette dernière, mes yeux se posèrent en sa direction, la manquant presque de la faire figer sur le coup.
Elle n'était pas la seule : à l'instant même, mon cœur manqua de flancher. L'ombre portait enfin un visage et je fus inondé par la conviction que j'avais déjà vue ses traits quelque part. Mais davantage assailli par la fatigue, la désinvolture et la crainte d'avoir à héler une parfaite inconnue, je fis mine de l'ignorer tout en maintenant mon regard de côté en embarqua dans le véhicule.
***
Trois semaines et demi plus tard, j'étais à seulement quelques douzaines de minutes de terminer mon quart du soir lorsqu'une de mes connaissances, un homme que je connais depuis plusieurs années déjà, vint magasiner à mon lieu de travail.
Nous discutâmes brièvement de ce qu'il y avait de neuf en nos vies respectives, du boulot et de quelques autres connaissances en commun. Ayant des pensées toujours tiraillées par ce qui se fût passé plusieurs jours auparavant, j'en profitais afin de faire humblement pencher le fil de notre discussion autour de de nouvelles sur la métisse en question :
« En parlant de connaissances... tu ne me croiras peut-être pas mais il y a de cela plus de trois semaines, j'ai crû bien avoir croisé une femme dans la rue qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à [la métisse] ... je n'étais pas certain qu'il s'agissait bien d'elle, car il m'est bien trop souvent arrivé de croiser de parfaites sosies de femmes que je connais bien mais si c'était bien elle, ben... disons qu'elle était-- comment dire? Qu'elle a tout de même pas mal changée depuis le temps...
Un sourire narquois s'émaciait sur le visage de mon interlocuteur. Il ne me connaissait que trop bien, moi et mes tournures de phrases. Trop bien insinuatives. Trop bien affables.
— Ouais, je sais! lança-t-il. Elle est rendue grosse.
— YÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔ!!!! m'écriais-je, mi-emballé mi-choqué. Cependant, lorsque tu mentionnes qu'elle est « grosse » , entends-tu par là grosse telle qu'elle était déjà devenue il y a trois années de cela ou...
L'imagerie de cette journée me revint immédiatement en tête. Je me revoyais encore dans cette gare, la fixant brièvement du regard.
— Bro, elle est huuuu-ge .
— Comme 400 livres [181 kilos] « huge » ...? lui ai-je posé, écartant mes bras en demi-cercle et imitant sa démarche afin de poser une mise en scène de son état physique. Ma connaissance acquiesça vivement, manquant de s'esclaffer. — Bro, elle a tellement engraissée, rajouta-t-il enfin. C'est bien elle que tu avais aperçue l'autre jour.
Les mêmes yeux noirs. Les mêmes lèvres. Le même nez. La même longue tignasse frisottée, couleur d'ébène. Seulement le tout jonché à un visage que je reconnaissais à peine : spacieux, dépourvu de la moindre trace de contour ou de définition, comme si elle était devenue tellement joufflue que ses joues finirent par céder sous les lois de la pesanteur terrestre et qu'elles me mirent à fusionner auprès de ce cou qui n'était pas un cou, comme une extension de ce que j'assume n'avoir été qu'un triple menton aux rebords inférieurs bien emmitouflés dessous son col. Elle était toute vêtue de noir : un chandail en coton, une paire de jeggings ainsi qu'un long cardigan à capuche. Plutôt astucieux lorsqu'il s'agissait de dissimuler ses propres rondeurs il y a de cela une soixantaine de kilos en moins de cela... mais pas lorsqu'on est rendue à un niveau d'embonpoint tel où même les habits d'une taille plus large ne font que surligner davantage à quel point vous êtes rendue presqu'aussi large que grande et duquel votre pantalon vous emmaillote si bien que l'on peut entrapercevoir des pans de peau de vos cuisses de mastodonte, ainsi que les contours de l'hémisphère inférieure de votre bide titanesque recouvrant toute votre entrejambe et haut des cuisses. Sa masse colossale avait grièvement affectée son apparence et posture, la confiant un aspect drôlement trapu et démesurément robuste : comme si Miss Hulk avait mise au monde une naine de taille relativement par dessus la moyenne selon les critères du commun des mortels, à l'exception faite qu'elle était toute recouverte de lard et non de muscles. Étant rendue si immensément grasse que ses cuisses étaient rendues aussi épaisses que des troncs d'arbre en pleine adolescence, puis si ventrue que son équilibre semblait de démener entre ses hanches et la partie abdominale de son corps, elle n'avait guère d'autre choix que de dandiner à grands pas, jambes toutes écartées, les bras ballants et chaloupant comme pour maintenir le momentum de sa cadence sérieusement ralenti à chaque pas accompli, tel un lutteur sumo en train de barboter en marais profonds. Bien qu'elle essayait fort bien de maintenir la cadence de ses pas à celle de ses copains de corpulence ordinaire, son rictus refréné trahissait la fatigue qu'exerçait tout ce surpoids sur un corps qui peinait déjà à se mouvoir sans lui faire subir tant d'épuisement alors qu'elle ne pesait encore que la moitié de tout ceci. Visualisant le souvenir encore frais, je peinais à croire que cette même femme qui jadis était si filiforme il y a de cela encore quelques années, puisse encore être capable de tant de mobilité et ne soit pas déjà clouée bien profondément contre l'un de ces lits pour couples au sommier renforcé ou ancrée bien profondément dans un sofa à deux doigts de rendre l'âme sous son séant (oui, un sofa... vu qu'elle était rendue à pouvoir en couvrir les deux tiers toute seule, même assise. Peut-être même un peu plus) . Quoique je doute qu'elle puisse être encore douée d'autonomie dans les prochaines années, voire même les prochains mois à venir, si elle continuait encore à grossir sous ce rythme...
— Eh ben, m'écriais-je, ayant reprit mon sang-froid. Tu me connais assez bien pour savoir que je n'ai rien contre les grosses [et il le savait bien, vu qu'il m'avait déjà aperçu en train d'admirer une très belle sœur de couleur de corpulence très ronde et callipyge, lors d'une petite balade en sa voiture il y a de cela quelques mois], ni que je suis du genre à juger les gens sur leur apparence, mais franchement elle s'est vraiment laissée aller. Je suis saisi... »
Depuis ce temps, je ne l'ai jamais revue. D'une certaine manière, je me sentais en une quelconque façon responsable de son état : bien que je me refusais à éprouver le moindre possible tout sentiment de tendresse et d'attachement à son égard, une partie de moi, cette pulsion sexuelle, s'était toujours longtemps languie de savoir de quoi aurait-elle l'air si elle se mettait à prendre du poids à un rythme effréné, à perdre le contrôle de ses moyens et se métamorphoser progressivement en un objet de fantasme et de désir : comme si cette arrière-pensée s'était matérialisée, qu'un simple murmure de l'esprit avait prit forme et vie sous son acte le plus potentialisé. Aussi bien ésotérique cela puisse sonner, cela n'était pas la première fois que je me sentais affligé par un tel pressentiment envenimé par une semi-culpabilité, naguère même la première fois que des souhaits les plus intimes et inconscients devenaient bien réels-- minimes lors de leur engeance, mais à l'entrée en scène parfois même spontanée sous l'effroi même de la personne qui l'expérimente (c'est relativement impossible de grossir d'une taille en trop en l'espace de quelques secondes ou de littéralement se bonifier d'un bonnet de poitrine sous la vue et le témoignage de tout ton entourage et pourtant, veni, vidi...) .
Une chose cependant continue à me hanter, cette expression étrange qu'elle avait lorsque je fis mine de l'ignorer la seconde après l'avoir fixée droit dans les yeux avant d'embarquer dans l'autobus... comme un air de choc mêlé de stupéfaction, de gratitude et... d'un profond désappointement??
Aphrodita Se ressert régulièrement
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Dim 25 Aoû 2019, 21:05
Il n'y a pas très longtemps, en discothèque, je me suis rendu compte que dans un groupe, qui comprenait une fille très mince et totalement dans les canons de la beauté (que j'ai remarquée plusieurs fois), on parlait de moi. Puis la fille en question m'a dit qu'elle voulait danser un moment avec moi. J'ai accepté, on l'a fait, et au bout de quelques secondes, elle a dit : « Ça y est, c'est bon ! » Je ne sais pas pourquoi elle a fait ça, mais je sais que certaines femmes « sexys » ont des fantasmes vis-à-vis des hommes « gros et moches ».
Aphrodita Se ressert régulièrement
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Mar 10 Mar 2020, 21:54
En femme, je suis très peu sujette au fat shaming, car je suis tellement belle par ailleurs que je suis considérée comme attractive même pour celles/ceux qui préfèrent les minces. Je vois tous les hommes me mater (et pas une minorité de FAs), je me fais souvent complimenter et draguer. Mais parfois, je ne suis pas en forme et, disons, on voit que je n'ai plus 20 ans, et/ou certains aspects de mon maquillage passent mal sur les photos (grande différence avec ce que je voyais dans le miroir), et ça ne marche plus.
Ainsi, sur une photo en discothèque où j'ai été prise avec deux hommes et deux femmes (mes vêtements amples avec ma posture y donnent l'impression que je suis vraiment très ronde), les deux hommes ont laissé entendre dans leurs commentaires que la photo était gâchée à cause de ma présence : « Aïeaïeaïeaïe », « Lol Mdr », « Tu n'as pas la photo où on n'était que nous deux ? », « Non je ne la trouve plus », etc.
Mais cela reste l'exception. Au vu de ce que je vis au quotidien, plaire semble être pour moi le dernier des problèmes. En fait, je plais peut-être même un peu trop, on n'est pas habitué(e) à ça quand on est en homme.
John Smith X Dévore les discutions
Nombre de messages : 410 Age : 28 Date d'inscription : 07/08/2018
Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Ven 16 Juil 2021, 22:10
John Smith X a écrit:
John Smith X a écrit:
J'ai une anecdote à ce genre de sujet. Nullement mon histoire vécu, bien sûr.
Je connaissais une fille, il y a de cela quelques années. Une métisse afro-asiatique née de parents antillais et indochinois. Étant un jeune homme d'humeur généralement cordial - lorsque je ne suis pas ou ne paraît pas maussade ou pensif, pour mieux illustrer les choses - cela me prit du temps afin de cerner qu'elle ne me portait pas vraiment à cœur, pouvant tantôt se montrer sympathique et amicale envers ma personne comme se mettre littéralement à prendre la poudre d'escampette en plein milieu d'un lieu public lorsqu'elle m'aperçoit au loin. En somme, c'était une fille aussi agréable à côtoyer que très vache et cela m'en a laissé un goût amer, mais étant beaucoup plus jeune que moi je n'en ai jamais fait un drame et j'étais d'humeur à faire fi de son attitude. Je me suis fais à l'idée que la plupart des gens me trouveront à tout jamais trop bizarre et à la limite peu fréquentable... enfin, nous en étions encore tous deux à un groupe d'âge duquel savoir qui fréquenter ou ne pas fréquenter vous garantissait d'un certain crédit au sein dans la dynamique intrasociale.
La première fois que je l'ai connue, elle était l'un des meilleurs atouts d'une équipe en sport académique et des années à jouer du ballon lui avait assurée une forme impeccable : grandiloquente, mincissime, d'allure modérément athlétique. Son niveau d'activité physique, triplé par les avantages de l'âge post-pubère ainsi qu'une constitution ectomorphe l'ont longtemps favorisée en dépit de la fréquence de plaisirs gourmets auquelle elle s'adonnait hors-cours (et probablement à domicile aussi, étant donné la particularité des cultures culinaires indochinoise comme afro-caribéenne d'être essentiellement riches) .
Une fois les études secondaires achevées, elle prit un congé sabbatique d'une durée de temps indéfinie afin de se concentrer uniquement sur ses hobbies : le boulot, le flânage entre copains ainsi que toute activité extra-curriculaire n'impliquant pas de faire du sport régulièrement. Comme vous pouvez les deviner, cela lui offrait beaucoup plus d'occasion afin de s'acoquiner davantage de tous les établissements en restauration rapide de notre coin de ville.
Très vite, sa silhouette se développa et adopta une apparence un peu plus féminine avec sa poitrine moyenne et ses légères courbes. La seconde année cependant, je la surpris une fois à partager auprès d'une ancienne amie commune leur mécontentement quant à leur prises de poids respectives au cours de ces quelques dernières années. À ce moment-là, le sujet de cette histoire était rendue au seuil-limite entre une stricte minceur et la mollesse, surtout autour des bras, des cuisses, des fesses et des hanches. Sa paire favorite de pantalon de jogging, jadis si évasée pour un habit de taille Moyenne US, lui agrippait les formes beaucoup plus que d'ordinaire, tandis que son débardeur emmaillotait un tronc tout aussi de moins en moins sec qu'un tour de taille un peu moins défini et des seins de la taille de pommes.
Quelques mois plus tard, lors d'une soirée en fin d'été, je revenais d'une sortie en ville en compagnie de gens proches lorsque je ressentis une autre présence familière s'approcher près de nous par la voie opposée d'un couloir de station de métro bondé de passants. Sans même avoir à fureter du regard, mon attention - guidée par une intuition - se porta immédiatement en direction de l'infâme connaissance, descendant les dernières marches d'escaliers. Bien que pourtant sensé être accoutumé à des prises de gras bien plus signifiants et rapides (et de loin!) que la sienne, je sentis mon cœur manquer de flancher et refreignais vivement le réflexe peu civilisé d'avoir à paraître choqué ou excité devant tout le monde. Finie était ses jours d'athlètes élancée, futile fût le temps des lamentations sur les quelques formes moelleuses en trop... à la place se tenait à au moins une dizaine de pieds devant moi une jeune femme se jonchant au seuil de l'obésité, d'au plus deux cents livres et des poussières (vaguement 90~100 kilos) . Son visage jadis plat et de forme à mi-chemin entre l’ovale et le carré, sinué de petites fossettes et d'un menton prononcé, désormais incroyablement bouffi et garni d'un mince couche de gras effaçant de plus en plus le contour de sa mâchoire. Ses grands yeux en forme d'amande, presque bridés, semblaient rapetisser sous la pression de ses joues toutes nouvellement rebondies. Son cou avait doublé en volume, sa clavicule n'était rien de plus désormais que chose du passé, ses bras jadis frêles et saillantes s'étaient beaucoup enrobés, mais ce fût cependant tout le pourtour axial de son corps depuis le haut du tronc jusqu'aux genoux qui en avaient les plus écopés de cette transformation : des mamelles larges et plutôt pleines de bonnet DD ayant déjà perdus de leur fermeté manquaient de penduler dessous un débardeur couleur bleu sombre. Un ventre spacieux et bedonnant jonché d'une double paire de plis naissants, la graisse gigotante au moindre mouvement brusque, lui avait occulté toute trace d'une taille et menaçait de déborder par-delà ses mini-jeans remontés jusqu'au-dessous du nombril (formant ainsi une petite poche de graisse) . Ses hanches étaient fortes, mais pas suffisamment amples afin de lui garantir une véritable silhouette en forme de poire étant donné que sa bedaine risquerait de rejoindre bientôt les mêmes proportions. Cependant, la qualité la plus intéressante qui me fût offerte par la bonne fortune à ce court instant fusse que je pus me rincer l’œil tout discrètement sur ses jambes découvertes : autrefois de longues, interminables gambettes au galbe saillant et frêle, les voilà désormais rendues des cuisses de grenouilles percluses par la plus sexy des peaux d'orange, débordant de ses habits.
Rapidement, elle me reconnût du regard et je me ressaisis. Nous prétendîmes ne pas nous reconnaître et continuèrent nos chemins sans s'interpeller l'un et l'autre, ce que cette dernière ne pût s'empêcher de vouloir prouver avec zèle en précipitant la cadence de son pas-- ou plutôt, tenta de précipiter puisque l'embonpoint avait déjà sérieusement affecté sa balance corporelle ainsi son endurance, incapable de tenter de s'enfuir sans avoir à offrir en spectacle devant des douzaines de passants elle un aperçu de sa démarche dodelinante et de la chair de ses cuisses empâtées en train d'entre-plaquer et ondoyer à l'unisson, de son corps ventru si peu encore habitué à tout l'espace qu'il prenait désormais manquer de heurter des gens au passage. En apercevant cette scène, puis en contemplant peu de temps avant qu'elle ne m'échappe pour de bon du coin de l’œil cet air de malaise lorsqu'elle prit conscience que la situation venait de tourner au ridicule uniquement que pour elle cette fois-ci, je me surpris un instant à ressentir un mélange confus de pitié narquoise, de satisfaction vengeresse, un désir charnel pour la première fois manifeste envers elle et même une envie d'éclater de rire en public : je m'en voulus superstitieusement pour cet instant de condescendance cruelle et me blâma pour cet écart de pensée (le désir érotique faisant exception) .
Vers la fin de l'année, une dernière fête s'organisait à un établissement dont moi-même, elle, ainsi que plusieurs autres connaissances avaient l'habitude de fréquenter, allait se donner avait sa fermeture ultime. J'eus ouï dire que certaines personnes n'avaient guère l'intention de revenir en cet lieu pour cette célébration, d'autres qui coupèrent contact depuis un bail. La sujette, quant à elle, s'était de plus en plus recluse du reste de son cercle d'amis et se concentrait davantage à son nouvel emploi en tant que servante à un restaurant antillais non loin du lieu ci-cité. D'humeur nostalgique et attristé d'entendre pareille nouvelle, je recommandais à notre amie commune de la convaincre de venir tout de même, mais le soir suivant elle m'avertit que cette dernière ne souhaitait toujours pas se présenter. Elle a apparemment finie par changer d'avis car dès le lendemain soir puis le surlendemain, elle nous rendit visite, me souri de son visage joufflue et double-mentonné puis vint même jusqu'à se précipiter en ma direction afin de m'enserrer cordialement entre ses bras : une chose que les quelques rares femmes me l'ayant faite ne recommencent habituellement qu'à faire que tous les trois ans. Elle n'échappa visiblement guère à ce constat empirique de ma part. En tout constat, sa prise de poids avait continuée à cumuler de plus belle, car elle était rendue désormais passée d'être l'une des plus minces à désormais le second plus corpulent individu en notre clique... l'obèse du groupe, un ancien ami, pesait environ plus de 300 livres (140 kilos ou plus) et était rendu presqu'aussi largissime que grand : l'Afro-Asiatique, entre-temps, en était rendue à se revêtir tout de noir de la tête aux pieds à l'aide d'un sweat à capuche et de pantalons amples unisexe, tous de taille XL ou XXL - le genre d'habits que même un gars aussi costaud et bien portant que moi avec mec 88~92 kilos et ma forte stature de près d'un mètre quatre-vingt ne pourrait enfiler sans y flotter à travers (je porte après tout des habits de taille moyenne-large) - et je pouvais bien sentir lorsqu'elle me serra entre ses bras que ses seins avaient encore gagné un ou deux bonnets en plus puis que l'espace entre ses biceps charnus et le tissu de ses manches était très étroit. Après quelques instants, elle alla joindre une copine qu'elle emmena avec elle - une autre ancienne joueuse d'équipe sportive que je connaissais de vue depuis tout aussi longtemps qu'elle, assez pour me rendre compte qu'elles avait adoptée à son tour certains des aspects du mode de vie sédentaire particulier de sa confidente à en juger par son embonpoint signifiant - à jouer au baby foot. Du coin de l’œil, je remarquais qu'elle mettait un peu plus d'effort en sa démarche afin de ne pas avoir à dandiner en public, tentant de marcher au même rythme qu'au temps où elle en était encore au meilleur de sa forme. À un certain moment de la soirée, j'en vins à la taquiner en pressant un doigt contre son rein - une façon bien à moi de montrer mon enthousiaste aux femmes que j'apprécie ou ce qui s'en rapproche néanmoins, sans avoir à révéler trop de geste d'affection extravertie, ni à paraître louche - et aussitôt, elle se prit de panique et me somma, rougissant de malaise, de ne plus jamais recommencer, ce que je fis aussitôt, non sans songer à propos du fait que j'ai senti mon index s’enfoncer à moitié en sa chair comme dans de la gelée, me confia hasardeusement une bien TROP CLAIRE idée de la mesure des rondeurs qu'elle tentait de dissimuler à tout prix dessous tous ses habits.
C'est ainsi que se termine mon témoignage. L'été suivant cet événement, l'an dernier, nous nous croisâmes à nouveau et cette fois-ci, elle avait gagnée suffisamment en maturité pour ne pas tenter encore une fois de prendre la poudre d'escampette tout me faisant comprendre subtilement qu'elle préférerait tenir notre conversation courte en présence de son petit ami et de leur entourage, puis moi trop changé pour songer à maintenir quoi que ce soit auprès de qui que ce soit. Elle avait rapidement maigrie durant ce laps de temps entre nos deux dernières rencontres, étant revenue à son embonpoint moins prononcé du temps de sa mésaventure en cette station de métro et visiblement assez à l'aise afin de se vêtir à nouveau de débardeurs et de mini-jeans.
Me revoilà!! (non officieusement, cette fois-ci) . Ouh là, je constate que ce fil de discussion a prit un peu de poussière, à défaut de ne pas prendre en poids... naaah! Ça fait pas. Oubliez que j'ai osé proférer un gag aussi nul.
Bref, la raison de ma motivation à publier du neuf et à vous citer cette dictée entière serait simplement parce qu'il y a eût une toute dernière suite à ce récit vécu-- bref, j'exagère, elle n'est pas si fraîche comme continuité... cela remonte après tout à il y a de cela bientôt cinq mois.
C'était durant un après-midi de mois de mars pluvieux et précocement printanier. Je venais tout juste d'achever mon quart matinal et m'empressait de monter vers le bus en direction de ma résidence temporaire lorsque mon chemin croisa celle d'un groupuscule de gens appartenant à mon groupe d'âge environ, peut-être même un peu moins âgés.
Au milieu de la clique s'avançait en périphérie de ma vision - ou devrais-je honnêtement spécifier, se chaloupait fort pesamment - l'imposante silhouette d'une des jeunes femmes les plus adipeuses que cette région métropolitaine du Canada français ait jamais porté... et alors qu'un sentiment moins ésotérique de déjà-vu me serrait davantage la poitrine, subitement je me fus senti comme dénudé du regard par la passante qui semblait avoir d'ailleurs ralenti un peu la cadence déjà laborieuse de son pas. C'était un regard inquisitivement perplexe, animé par l'élan incertain d'un sentiment profondément mitigé duquel s’y entremêlèrent des pulsions violentes d'embarrassement, d'angoisse, de rancœur, le tout accompagné par un soupçon de désir renfrogné de connexion humaine... comme si toutes les rouages de son cortex cérébral étaient en train de tout subitement surchauffer seulement à ma vue, s'écriant de son for intérieur si bien que l'on pourrait presque capter l'écho d'une rumeur retentir à travers tout le périmètre : « Devrais-je me précipiter en sa direction? Le héler? Attendre qu'il finisse par poser un regard en ma direction et me saluer comme à son habitude? Qu'en sera-t-il de sa réaction s'il m'aperçoit ainsi? Et si je continuais à tracer ma route, en espérant que ce blaireau ne me fiche pas une honte?? De toute façon, je ne l'ai jamais senti... mais ça fait si longtemps que nous nous sommes pas croisés et il a toujours été sympa et attentionné avec moi, même après toutes ces fois où je l'ai envoyé promener ou manqué de respect?? »
Sa présence, ses manières, le trop peu de langage non-verbal que mon esprit ait pu aisément décrypter puis assimiler même en périphérie de mon angle mort, cette familiarité déplaisante... jusqu'à sa démarche de ouf même! Tout à propos de cette unetelle n'était pas anodin. L'espace d'une demi-seconde seconde, je me suis surpris moi-même à me poser des questions parallèles aux siennes (quoique je n'ai guère changé physiquement, par contre) .
La demi-seconde suivante, je m'étais mis à simplement assumer qu'importe qui étais-ce véritablement, pas de chichis : elle me lançait des éclairs du du regard, a ralentie son pas, puis semblait qui plus est croire me connaître? À mon tour de lui montrer ce que c'est de se sentir nue sous le regard d'un untel...
Entre geste subtil de défi et un besoin croissant d'interlocution auprès cette dernière, mes yeux se posèrent en sa direction, la manquant presque de la faire figer sur le coup.
Elle n'était pas la seule : à l'instant même, mon cœur manqua de flancher. L'ombre portait enfin un visage et je fus inondé par la conviction que j'avais déjà vue ses traits quelque part. Mais davantage assailli par la fatigue, la désinvolture et la crainte d'avoir à héler une parfaite inconnue, je fis mine de l'ignorer tout en maintenant mon regard de côté en embarqua dans le véhicule.
***
Trois semaines et demi plus tard, j'étais à seulement quelques douzaines de minutes de terminer mon quart du soir lorsqu'une de mes connaissances, un homme que je connais depuis plusieurs années déjà, vint magasiner à mon lieu de travail.
Nous discutâmes brièvement de ce qu'il y avait de neuf en nos vies respectives, du boulot et de quelques autres connaissances en commun. Ayant des pensées toujours tiraillées par ce qui se fût passé plusieurs jours auparavant, j'en profitais afin de faire humblement pencher le fil de notre discussion autour de de nouvelles sur la métisse en question :
« En parlant de connaissances... tu ne me croiras peut-être pas mais il y a de cela plus de trois semaines, j'ai crû bien avoir croisé une femme dans la rue qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à [la métisse] ... je n'étais pas certain qu'il s'agissait bien d'elle, car il m'est bien trop souvent arrivé de croiser de parfaites sosies de femmes que je connais bien mais si c'était bien elle, ben... disons qu'elle était-- comment dire? Qu'elle a tout de même pas mal changée depuis le temps...
Un sourire narquois s'émaciait sur le visage de mon interlocuteur. Il ne me connaissait que trop bien, moi et mes tournures de phrases. Trop bien insinuatives. Trop bien affables.
— Ouais, je sais! lança-t-il. Elle est rendue grosse.
— YÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔ!!!! m'écriais-je, mi-emballé mi-choqué. Cependant, lorsque tu mentionnes qu'elle est « grosse » , entends-tu par là grosse telle qu'elle était déjà devenue il y a trois années de cela ou...
L'imagerie de cette journée me revint immédiatement en tête. Je me revoyais encore dans cette gare, la fixant brièvement du regard.
— Bro, elle est huuuu-ge .
— Comme 400 livres [181 kilos] « huge » ...? lui ai-je posé, écartant mes bras en demi-cercle et imitant sa démarche afin de poser une mise en scène de son état physique. Ma connaissance acquiesça vivement, manquant de s'esclaffer. — Bro, elle a tellement engraissée, rajouta-t-il enfin. C'est bien elle que tu avais aperçue l'autre jour.
Les mêmes yeux noirs. Les mêmes lèvres. Le même nez. La même longue tignasse frisottée, couleur d'ébène. Seulement le tout jonché à un visage que je reconnaissais à peine : spacieux, dépourvu de la moindre trace de contour ou de définition, comme si elle était devenue tellement joufflue que ses joues finirent par céder sous les lois de la pesanteur terrestre et qu'elles me mirent à fusionner auprès de ce cou qui n'était pas un cou, comme une extension de ce que j'assume n'avoir été qu'un triple menton aux rebords inférieurs bien emmitouflés dessous son col. Elle était toute vêtue de noir : un chandail en coton, une paire de jeggings ainsi qu'un long cardigan à capuche. Plutôt astucieux lorsqu'il s'agissait de dissimuler ses propres rondeurs il y a de cela une soixantaine de kilos en moins de cela... mais pas lorsqu'on est rendue à un niveau d'embonpoint tel où même les habits d'une taille plus large ne font que surligner davantage à quel point vous êtes rendue presqu'aussi large que grande et duquel votre pantalon vous emmaillote si bien que l'on peut entrapercevoir des pans de peau de vos cuisses de mastodonte, ainsi que les contours de l'hémisphère inférieure de votre bide titanesque recouvrant toute votre entrejambe et haut des cuisses. Sa masse colossale avait grièvement affectée son apparence et posture, la confiant un aspect drôlement trapu et démesurément robuste : comme si Miss Hulk avait mise au monde une naine de taille relativement par dessus la moyenne selon les critères du commun des mortels, à l'exception faite qu'elle était toute recouverte de lard et non de muscles. Étant rendue si immensément grasse que ses cuisses étaient rendues aussi épaisses que des troncs d'arbre en pleine adolescence, puis si ventrue que son équilibre semblait de démener entre ses hanches et la partie abdominale de son corps, elle n'avait guère d'autre choix que de dandiner à grands pas, jambes toutes écartées, les bras ballants et chaloupant comme pour maintenir le momentum de sa cadence sérieusement ralenti à chaque pas accompli, tel un lutteur sumo en train de barboter en marais profonds. Bien qu'elle essayait fort bien de maintenir la cadence de ses pas à celle de ses copains de corpulence ordinaire, son rictus refréné trahissait la fatigue qu'exerçait tout ce surpoids sur un corps qui peinait déjà à se mouvoir sans lui faire subir tant d'épuisement alors qu'elle ne pesait encore que la moitié de tout ceci. Visualisant le souvenir encore frais, je peinais à croire que cette même femme qui jadis était si filiforme il y a de cela encore quelques années, puisse encore être capable de tant de mobilité et ne soit pas déjà clouée bien profondément contre l'un de ces lits pour couples au sommier renforcé ou ancrée bien profondément dans un sofa à deux doigts de rendre l'âme sous son séant (oui, un sofa... vu qu'elle était rendue à pouvoir en couvrir les deux tiers toute seule, même assise. Peut-être même un peu plus) . Quoique je doute qu'elle puisse être encore douée d'autonomie dans les prochaines années, voire même les prochains mois à venir, si elle continuait encore à grossir sous ce rythme...
— Eh ben, m'écriais-je, ayant reprit mon sang-froid. Tu me connais assez bien pour savoir que je n'ai rien contre les grosses [et il le savait bien, vu qu'il m'avait déjà aperçu en train d'admirer une très belle sœur de couleur de corpulence très ronde et callipyge, lors d'une petite balade en sa voiture il y a de cela quelques mois], ni que je suis du genre à juger les gens sur leur apparence, mais franchement elle s'est vraiment laissée aller. Je suis saisi... »
Depuis ce temps, je ne l'ai jamais revue. D'une certaine manière, je me sentais en une quelconque façon responsable de son état : bien que je me refusais à éprouver le moindre possible tout sentiment de tendresse et d'attachement à son égard, une partie de moi, cette pulsion sexuelle, s'était toujours longtemps languie de savoir de quoi aurait-elle l'air si elle se mettait à prendre du poids à un rythme effréné, à perdre le contrôle de ses moyens et se métamorphoser progressivement en un objet de fantasme et de désir : comme si cette arrière-pensée s'était matérialisée, qu'un simple murmure de l'esprit avait prit forme et vie sous son acte le plus potentialisé. Aussi bien ésotérique cela puisse sonner, cela n'était pas la première fois que je me sentais affligé par un tel pressentiment envenimé par une semi-culpabilité, naguère même la première fois que des souhaits les plus intimes et inconscients devenaient bien réels-- minimes lors de leur engeance, mais à l'entrée en scène parfois même spontanée sous l'effroi même de la personne qui l'expérimente (c'est relativement impossible de grossir d'une taille en trop en l'espace de quelques secondes ou de littéralement se bonifier d'un bonnet de poitrine sous la vue et le témoignage de tout ton entourage et pourtant, veni, vidi...) .
Une chose cependant continue à me hanter, cette expression étrange qu'elle avait lorsque je fis mine de l'ignorer la seconde après l'avoir fixée droit dans les yeux avant d'embarquer dans l'autobus... comme un air de choc mêlé de stupéfaction, de gratitude et... d'un profond désappointement??
Elle s'est faite brièvement interviewer par une chaîne de nouvelles télévisée en octobre ou novembre dernier et d'après ce que j'ai aperçu, elle a pas mal beaucoup fondue depuis la dernière fois que nous nous sommes croisés en mars 2019.
À vue de nez, elle devait avoir perdue au moins cent cinquante livres (68 kilos en moins environ) , car elle avait recouvert son apparence beaucoup moins corpulente d'au temps où j'avais estimé son poids aux alentours de 240 livres (108 kilos) , il y a de cela moins de cinq ans.
bigbang Timidou
Nombre de messages : 18 Age : 44 Date d'inscription : 13/11/2020
Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Ven 06 Aoû 2021, 17:29
Je n'avais pas vu ce topic. J'ai 2 anecdotes "d'humiliation" à écrire, une qui date d'il y a quelques années et l'autre d'à peine un mois. Ce n'est pas moi qui est le sujet principal de ces "humiliations" mais une amie pour la première et ma compagne pour la deuxième.
Pour la première anecdote
Alors que j'étais encore un ado, durant ma première terminal (car j'étais un jeune branleur et j'ai repiqué ma terminal) je m'entendais super bien avec une fille de ma classe. Elle était "costaude" comme on disait à l'époque. Et à l'époque, dans les années 90, être en surpoids pour les femmes, c'était quelque chose de terrible car on nous revendait à tour de bras les images de femmes rachitique à la télé. C'était une jeune fille très pétillante mais ultra complexé par ses bourrelets et cuisse épaisse. Si je devais estimer aujourd'hui le poids qu'elle faisait à l'époque, je dirais une petite centaine de kilo pour 1,80m (elle était aussi grande que moi). J'étais jeune et con à l'époque et je n'assumais absolument pas mon goût pour les femmes "grosses". Je ressentais des choses pour elle car j'attendais toujours avec impatience de la voir et je voulais qu'elle sourit et rigole tout le temps. J'avoue que je faisais aussi régulièrement exprès soit de la taquiner afin de toucher son ventre mou, soit de faire tomber des choses par terre pour qu'elle les ramasse et voir une partie de ses cuisses et cul (même à travers le jean). Et le summum c'est quand j'essayais de mettre quelque chose au dessus d'elle et qu'elle était obligé de lever les 2 bras, ainsi son t-shirt ou son débardeur se levait aussi et je pouvais carrément voir son ventre nu (cela me mettait dans des états à l'époque). Pendant des mois je lui ai tourné autour et elle a fait pareil. Des regards en coin, des blagues pourris mais auxquelles on rigole volontiers et toujours cette envie de toucher l'autre en taquinant. Tous les prétextes étaient bons. Seulement, le jeune couillon que j'étais n'a jamais eu le courage d'aller vers elle pour lui avouer ce que je ressentais pour elle. Qu'à cela ne tiennent, c'est elle qui est venu vers moi 3 jours avant d'avoir les résultats du Bac et on s'est embrassé à ce moment là. Nous sommes sorties ensemble durant ces 3 jours mais tout cela est resté, hélas, à l'état bien platonique jusqu'au jour des résultats du Bac. On s'est dit aurevoir car elle avait son diplôme et partait sur Lille à l'université alors que moi, je restais dans mon lycée ardennais. Plusieurs années après, j'ai eu la chance de la croiser à une soirée, elle avait fortement maigri et s'était un peu...dévergondée. A l'époque du lycée elle était plutôt sage, ne fumait pas, ne picolait pas et même si elle était un peu extravertis et très pétillante, quand je l'ai revu c'était un autre calibre. Elle était habillé tout en cuir moulant noir. Elle avait perdu toutes ses formes qui me faisaient vibrer et sa mâchoire était très saillante, surtout pour une fille d'1,80m. A ce moment là, je pensais qu'elle devait peser dans les 70kg environ. Elle fumait comme un dragon et picolait. Elle avait un mec, qui était assis à côté d'elle, mais ses regards qu'elle m'envoyait en disait long sur ses intentions. Elle faisait toujours en sorte de laisser quelques mèches devant son visage et laissait s'échapper lentement la fumée de sa bouche. Plusieurs fois sa langue m'invitait à l'approcher. Elle avait bu plus que de raison et à un moment, le côté le moins glamour que peut avoir une femme est ressorti violemment dans le seau où la vodka et le red bull était. Cela m'a attristé pour elle. Il s'est passé plus de 10 ans avant que je la recroise il y a 4 ou 5 ans. Dans mon village, il y a une fête tous les ans qui peut regrouper jusqu'à 30 000 touristes dans la journée, une grande foire. Et entre les camelots de couettes, de sempiternels saucisson et autres coque à téléphone, je tombe nez à nez avec une femme emmitouflé dans un manteau qui ne pouvait contenir la masse de son ventre. Ses cheveux, plus terne et des cernes très prononcés sur son visage (ainsi que pas mal de rides) ont fait que j'ai eu un mouvement de recul en disant - Excusez-moi madame. Et avant que j'ai pu me décaler, une grosse main chaude se posa sur ma joue pour orienter mon regard une nouvelle fois sur celle qui me faisait face. Et c'était elle, comment ne l'avais-je pas reconnu? - Tu n'as pas à t'excuser, j'aurais aimé que tu me rentres dedans. Le même type d'humour que pratiquement 20ans auparavant. Et cette fois, mes yeux se sont attardés sur elle et elle a vu mes yeux s'agrandir aux fur et à mesure des mes découvertes. Elle devait faire dans les 150kg au bas mot. Malgré la saison, on était mi-novembre, et un soleil beau mais qui est loin d'offrir ses meilleures prestations, elle avait un fin pull qui ne cachait absolument rien. Une poitrine terriblement opulente mais cachée par ce pull sans col. Son intestin qui sortait de son legging et formait une bouée. L'autre partie de son ventre descendait très bas et pendait largement jusqu'un peu au dessus de mi-cuisse. Cela lui faisait un double bourrelet sur le ventre et il était si proéminent que son manteau ne pouvait pas être fermé. Son legging ne cachait pas non plus des cuisses si épaisses que l'intérieur devait probablement pas voir beaucoup la lumière du jour et que le frottement devait gêner. Et son visage avait totalement perdu les aspérités tranchantes qu'elle avait avant. Là, c'était un double voir triple menton et plus aucun dessin de sa mâchoire était apparent sur ce visage.
Quand mon regard à recroiser le sien, elle m'a dit d'un air quasi dégouté : - Je suis une immonde truie, je sais. J'ai vécu des choses un peu sales et je me suis laissée aller. Cela fait des années que je ne vois même plus ma c... Alors que j'ai cru qu'elle allait s'effondrer, elle s'est tout d'un coup mise à rire, m'a attrapé le bras et m'a demandé si je ne voulais pas faire le reste de la foire avec elle. Nous avons ainsi pu échanger pendant de longues heures nos traversées du désert mais aussi les moments plus joyeux de ses années perdues. A la fin de la journée, on s'est séparé avec de nouvelles histoires et je lui ai avoué mon penchant pour le feederisme, qu'elle ne connaissait pas. Elle avait l'air rassurée de savoir que je la trouvais toujours aussi sexy que lorsqu'on était ado et que le doublement de son poids m'a impressionné dans le bon sens.
La deuxième humiliation, concerne ma compagne, il y a de cela un mois je dirais. Elle en a eu 2 dans la même journée et alors que j'ai cru que cela aurait annoncé un week-end (voir la semaine) complètement torpillé, elle l'a plutôt bien pris. On était en belgique (car ma compagne est belge) dans un magasin pour "grosse". Je trouve qu'il y en a plus qu'en France et la Belgique est nettement plus tolérante à mon avis que la France envers les personnes obèses. Elle avait vu une chemise qui lui plaisait ainsi que divers autres fringues (vous savez les femmes, elles ne viennent pas pour un seul truc et même si elles n'achètent rien, elles essayent la moitié du magasin ). Elle partie donc dans la cabine d'essayage et là, sans que personne ne comprenne comment ce phénomène physique à pu se produire, patatra, j'ai ma femme apparaitre en roulé boulé sur le dos, arrachant la devanture de la cabine d'essaye et finir à plat dos sur le sol, torse nue (mais avec le soutif)et le legging au niveau des genoux. Après avoir vérifier qu'il n'y avait pas de douleurs ou de blessures la situation burlesque nous apparu à tous les deux. Seulement ma femme fait 130kg actuellement et on ne soulève pas ce poids d'un tour de poignet. On s'y est mis à 3 pour la remettre sur ses jambes. Et comble, l'une des femmes qui a aidé, a touché le cul de ma femme pour la soulever lui a dit banco : - Madame, vous avez un cul de black, et je vous jalouse. Et si mon mari était là, il vous jalouserait aussi. Vous avez de la chance monsieur et j'espère que vous prenez bien soin de son postérieur et lui faite honneur. Je m'attendais à tout sauf à cela et ma réponse n'a peut-être pas été à la hauteur, du moins après réflexion je trouve que j'aurais pu faire mieux : - Je fais ce que je peux pour l'entretenir, ai-je répondu.
Et dans la même journée, peut-être 2h après, on était parti chez haggendaas, histoire d'avoir un petit remontant après la péripétie de la culbute mais aussi les autres magasins que l'on avait fait. Elle était assise sur le fauteuil car la plupart des chaises, elle ne sait plus s'asseoir dedans à cause des hanses. Tout à coup il y a eu un couple avec 2 enfants qui étaient là et l'homme a dévisager ma femme et sa mâchoire est tombée par terre quand il l'a reconnu. Ma femme m'a regardé en me disant que c'était un de ses amoureux de l'école quand elle était ado. Sans se démonter elle le regarda : - Salut Alex, 2 enfants et quelques tonnes de glaces haagendaas ainsi que des frites/fricandelles (réellement elle a dit mitraillette mais seul les belges ou frontaliers savent ce que c'est) et on obtient ce corps là. Elle a dit tout ça en se prenant le ventre à pleine main. Au final, je crois que c'était lui le plus gêné des 2 car il a fait un rire idiot ainsi que des excuses maladroites.
Le soir de cette journée, j'avoue que j'étais dans l'inquiétude mais elle a fini par me sauter dessus en me disant que la journée avait chargée en émotion et qu'elle avait besoin d'évacuer ce trop plein.
Voilà, désolé si c'est pas aussi beau et fluide que John.
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Lun 09 Aoû 2021, 03:39
« Madame, vous avez un cul de black »
Voilà la raison auquelle je ne m'acoquine jamais auprès de femmes belges à Montréal. Les Belges sont certes bien moins snobs et toxiques que la plupart des Français/es que j'ai rencontré sur bien des aspects, mais leur mentalité raciste est d'un exécraaaaa-ble...
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Lun 09 Aoû 2021, 12:41
Cela fait 30 ans que je côtoies les belges et c'est très réducteur ce que tu dis car, tout comme en France mais aussi les Canadiens (je n'en connais pas un grand nombre mais mon cousin vie à Québec et en tant que français, il s'en prend plein la gueule là bas), il y a effectivement des racistes. Après, je trouve que la Wallonie est plus ouverte que la Flandre mais cela ne reste que mon avis.
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Mer 11 Aoû 2021, 02:19
bigbang a écrit:
Cela fait 30 ans que je côtoies les belges et c'est très réducteur ce que tu dis car, tout comme en France mais aussi les Canadiens (je n'en connais pas un grand nombre mais mon cousin vie à Québec et en tant que français, il s'en prend plein la gueule là bas), il y a effectivement des racistes. Après, je trouve que la Wallonie est plus ouverte que la Flandre mais cela ne reste que mon avis.
C'est peut-être réducteur, mais hélas une réalité que j'ai vécu de longue haleine. Je ne connais pas un seul Belge, homme comme femme à Montréal, qui n'aurait jamais tenu des propos aussi aberrants et réducteurs envers les Africains. Et plus ils/elles sont d'un certain âge, plus c'est de mal en pis : leurs aînés/ées traitent littéralement les Africains - notamment les Congolais et les Rwandais - comme des animaux de compagnie qu'ils auraient rendus « dociles » et soi-disamment « civilisés » ... aux dernières nouvelles, leurs anciennes colonies sont toujours en train de morfler en conséquence de la mouise monumentale que leur gouverneurs, forces militaires et colons causèrent en ces régions durant puis longtemps après la période coloniale.
Donc si vous trouvez que mon désir de ne pas m'acoquiner auprès de gens mal élevés et condescendants qui traitent des gens partageant ma couleur de peau et appartenance ethnique comme des propriétés privées, des objets sexuels ou des sous-hommes à civiliser dépendamment de leur degré de « sang bantou » ou « sang nilote » , « sang hamitique » ou de tendance pro-lumumbiste (sachant que ce fût ce dernier mouvement qui bouta décisivement leurs compatriotes hors d'Afrique) ou que je devrais me plier lorsque des malotrus s'affichent fièrement d'avoir tyrannisé, pillé, mit en ruines une civilisation entière, occulté de la mémoire collective leurs faits et exploits, génocidé, réduit en état de semi-esclavage, corrompu puis abrutit le mode de vie de millions d'êtres humains durant près d'un siècle et demi riche en holocaustes et sabotages politiques, alors désolé mais je ne suis absolument pas désolé.
Enfin, je suis fort bien placé pour savoir comment le racisme et l'ethnicisme prévaut au Canada, étant donné que contrairement à vos présomptions je ne suis guère Canadien de souche.
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Mer 11 Aoû 2021, 12:57
Oui de ce que je comprends tu es d'origine africaine mais ne t'en déplaise, celle qui lui sorti ça n'était pas plus belge que toi canadien de souche. Elle est d'origine congolaise aussi et donc, si même les gens d'origine africaine utilise cette expression, c'est que quelque part elle est passée dans les moeurs. De plus, et cela vaut pour les anciens état colonisateurs, il faut arrêter de faire le rabattage comme quoi la grande majorité des "blancs" sont comme tu le décris. Tu peux aussi te référer à tous les dégâts fait par les africains avant l'arrivé des européens pour voir qu'ils étaient loin d'être des saints et qu'ils n'avaient pas besoin des européens pour perpétrer des génocides et valider l'esclavage aussi. Après, faut aussi à un moment donné essayer de faire table rase du passé car c'est comme ça qu'on entretien le cercle de la haine. Je ressens juste beaucoup de colère et d'amertume et je pense que ton jugement n'est absolument pas du tout impartial ou objectif.
Et là on en vient au débat sur l'ouverture ou non d'esprit. Sur ne pas fait d'amalgame sur une ethnie quelle qu'elle soit (on en parle du racisme anti-blanc qui est le racisme le plus présent au monde? Va faire un tour en guyane avec une couleur de peau blanche ou dans des pays asiatiques, ou en mauritanie, au vénézuela, on peut faire le tour de la Terre pour trouver dans tous les pays du racisme anti-blanc).
Bref, je ne vais pas épiloguer, tu as ton opinion que je ne partage absolument pas et que j'exècre plus particulièrement quand on fait des amalgames comme tu fais. Mais il faut de tout pour faire un monde et je ne suis pas là pour te faire changer d'avis juste que le monde n'est pas noir ou blanc, mais gris et que tu n'as ni tort ni raison, moi non plus et il faut conjuguer avec cela.
Pour finir, j'avais partager quelque chose qui me semblait intéressant et je n'aurais pas imaginé que la seule chose qui a été retenue c'est une expression utilisée par beaucoup de monde (y compris les "black" eux même).
Dernière édition par bigbang le Mer 11 Aoû 2021, 17:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Mer 11 Aoû 2021, 14:40
Pardonne leur bigbang, ils ne savent pas ce qu'ils disent...
Aujourd'hui tout est prétexte à s'en prendre facilement aux blancs. Entre l'éducation nationale occidentale de très basse qualité et les médias qui en font des caisses exprès, les tensions montent facilement entre ethnies, pour en arriver à te traiter de raciste pour un oui ou un non.
L'inverse n'est pas forcément vrai, beaucoup de noirs aujourd'hui pensent (réellement) que "le racisme anti-blancs n'existe pas", car des propagandistes (blancs par-dessus le marché, voir Université d'Evergreen) le leur ont dit. C'est ce qu'ils veulent entendre et ça facilite leur réflexion...
Mon mot pour clore le débat.
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Mer 11 Aoû 2021, 18:52
bigbang a écrit:
Oui de ce que je comprends tu es d'origine africaine mais ne t'en déplaise, celle qui lui sorti ça n'était pas plus belge que toi canadien de souche. Elle est d'origine congolaise aussi et donc, si même les gens d'origine africaine utilise cette expression, c'est que quelque part elle est passée dans les moeurs. De plus, et cela vaut pour les anciens état colonisateurs, il faut arrêter de faire le rabattage comme quoi la grande majorité des "blancs" sont comme tu le décris. Tu peux aussi te référer à tous les dégâts fait par les africains avant l'arrivé des européens pour voir qu'ils étaient loin d'être des saints et qu'ils n'avaient pas besoin des européens pour perpétrer des génocides et valider l'esclavage aussi. Après, faut aussi à un moment donné essayer de faire table rase du passé car c'est comme ça qu'on entretien le cercle de la haine. Je ressens juste beaucoup de colère et d'amertume et je pense que ton jugement n'est absolument pas du tout impartial ou objectif.
Et là on en vient au débat sur l'ouverture ou non d'esprit. Sur ne pas fait d'amalgame sur une ethnie quelle qu'elle soit (on en parle du racisme anti-blanc qui est le racisme le plus présent au monde? Va faire un tour en guyane avec une couleur de peau blanche ou dans des pays asiatiques, ou en mauritanie, au vénézuela, on peut faire le tour de la Terre pour trouver dans tous les pays du racisme anti-blanc).
Bref, je ne vais pas épiloguer, tu as ton opinion que je ne partage absolument pas et que j'exècre plus particulièrement quand on fait des amalgames comme tu fais. Mais il faut de tout pour faire un monde et je ne suis pas là pour te faire changer d'avis juste que le monde n'est pas noir ou blanc, mais gris et que tu n'as ni tort ni raison, moi non plus et il faut conjuguer avec cela.
Pour finir, j'avais partager quelque chose qui me semblait intéressant et je n'aurais pas imaginé que la seule chose qui a été retenue c'est une expression utilisée par beaucoup de monde (y compris les "black" eux même).
En nulle façon je rabats tous les Blancs dans la même veine. Je parle seulement ici de la plupart des Belges Montréalais, gens qui partagent la même mentalité navrante que cette femme congolaise dont les origines n'excuse en rien l'objectification qu'elle fit des autres femmes noires. Ce petit débat tournant en ridicule débâcle d'autovictimisation des peuples occidentaux n'aurait pas lieu d'être si jamais cette femme aurait dite plutôt « mais vous avez le pif d'une juive » ou « vous devez être aussi petite d'un peu partout qu'une Asiatique, si tu vois ce que je veux entendre » , sachant pertinemment ce que ces imageries évoquent dans la pensée populaire, ainsi que leur pesanteur stigmatisante.
Libres à vous de tenter de faire minimiser le racisme, mais cela ne marche pas avec moi.
fdp46 Goûte aux conversations
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Mer 11 Aoû 2021, 20:36
Les stéréotypes ont une origine et se révèlent souvent vrais, ce n'est pas en les qualifiant de racistes que les stéréotypes disparaîtront, par contre ça agace énormément les gens, surtout quand les stéréotypes ne sont racistes, intolérables et censurés que quand ils concernent certaines populations (pas toutes voyons) et que c'est utilisé à but politique (par des partis et leurs soutiens)
bigbang Timidou
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Jeu 12 Aoû 2021, 12:35
et pas que politique hélas.
Oui, comme tu dis john, ce ridicule débâts d'autovictimisation cependant, juste sur simple post de l'humiliation qui a utilisé les mots et phrases :
- "Les Belges sont certes bien moins snobs et toxiques que la plupart des Français/es que j'ai rencontré sur bien des aspects, mais leur mentalité raciste est d'un exécraaaaa-ble... " Ici tu parles bien des belges en général qui ont une mentalité de raciste, tu généralises. Dans la même phrase les français et françaises que tu connais sont toxiques. - "Donc si vous trouvez que mon désir de ne pas m'acoquiner auprès de gens mal élevés et condescendants" là aussi, t'as pas du tout un avis tranché sur les personnes et cela généralise avec la phrase du dessus - "des gens partageant ma couleur de peau et appartenance ethnique comme des propriétés privées, des objets sexuels ou des sous-hommes à civiliser dépendamment de leur degré de « sang bantou » ou « sang nilote » , « sang hamitique » ou de tendance pro-lumumbiste (sachant que ce fût ce dernier mouvement qui bouta décisivement leurs compatriotes hors d'Afrique) ou que je devrais me plier lorsque des malotrus s'affichent fièrement d'avoir tyrannisé, pillé, mit en ruines une civilisation entière, occulté de la mémoire collective leurs faits et exploits, génocidé, réduit en état de semi-esclavage, corrompu puis abrutit le mode de vie de millions d'êtres humains durant près d'un siècle et demi riche en holocaustes et sabotages politiques" qui s'autovictimie là? Car bon, tu as raison sur beaucoup de points et je suis tout à fait d'accord avec toi que l'Histoire doit se souvenir de la cruauté que certains ont eu, mais faut pas pousser trop loin car c'est quasi de la propagande anti-blanc que l'on trouvait dans les tracts des black power des années 70 que nous écrits là - "Je parle seulement ici de la plupart des Belges Montréalais, gens qui partagent la même mentalité navrante que cette femme congolaise dont les origines n'excuse en rien l'objectification qu'elle fit des autres femmes noires." Donc les belges de Montréal sont quand même très très racistes comparés à leur compatriotes européens. Et je ne pense pas que cette dame là voulait objectifier les autres femmes noires mais là, c'est ton point de vue qui parait très fermé sur la chose.
Donc tu vois que de nous 3, avec fdp, je ne pense pas que cela soit nous, blanc, qui avons utilisé le plus de mots et phrases qui pourraient être qualifié de raciste car si pour toi "un cul de black" c'est raciste, alors que devrait-on dire des phrases que tu viens d'écrire sur les belges, les français.
Toi tu n'es pas désolé mais moi je le suis de lire ce genre de propos de la part de quelqu'un qui se prévalait sur d'autres posts de ce forum d'une grande ouverture d'esprit. Sur ce point précis, tu es à l'image de ce que j'ai pu voir et peux voir encore dans certains quartiers dit défavorisés. Et c'est bien dommage car tu as l'air d'avoir pas mal de connaissance et de la culture mais cela s'arrête là à priori. Tu as l'air d'être autant un vecteur de propagation de la haine anti-blanc et de la victimisation systématique des noirs face à tout et n'importe quoi (comme une simple expression, comme on peut dire aussi souvent quelqu'un s'il est blond pour faire référence au fait qu'il soit pas futfut, et pourtant je suis blond et je ne le prends pas mal du tout).
Bref, il est inutile de continuer car il est bon de débattre avec des gens qui veulent partager un point de vue et admettre des compromis mais il est toxique de parler avec quelqu'un de buté qui va seulement chercher à avoir raison sans essayer comprendre l'autre en face (ce qui ne veut pas dire qu'on accepte son point de vue et c'est là que l'on voit la sagacité des personnes).
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Jeu 14 Oct 2021, 23:21
C'est une anectode qui est arrivée à une personne que je connais. Certains peuvent assimiler ça à une humiliation. Un mec que je connais est clairement obèse. Il a les cheveux assez long et n'a pas de barbe. On l'a déjà pris pour une femme enceinte dans les transports en commun. Des personnes se sont déjà levés pour qu'il puisse s'asseoir. Dans un autre sujet, on avait déjà dit que la prise de poids chez les mecs favorisaient un côté androgyne. C'est encore plus fort si le mec a les cheveux longs et est imberbe.
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Mar 19 Oct 2021, 11:31
boy1989 a écrit:
C'est une anectode qui est arrivée à une personne que je connais. Certains peuvent assimiler ça à une humiliation. Un mec que je connais est clairement obèse. Il a les cheveux assez long et n'a pas de barbe. On l'a déjà pris pour une femme enceinte dans les transports en commun. Des personnes se sont déjà levés pour qu'il puisse s'asseoir. Dans un autre sujet, on avait déjà dit que la prise de poids chez les mecs favorisaient un côté androgyne. C'est encore plus fort si le mec a les cheveux longs et est imberbe.
Deja il suffit d'avoir les cheveux longs et bien entretenu our qu'on nous prenne pour une femme. Sinon oui certain mec bien gros fond vaciller mon hétérosexualité
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas) Dim 12 Déc 2021, 03:56
Il y a de cela trois mois, je me trouvais à devoir travailler tôt en matinée à l'un de mes petits emplois, au centre-ville.
Le magasin venait tout juste d'ouvrir ses portes et ses salles demeuraient encore vide. Une fois que nous eûmes accomplit nos tâches au second étage de notre établissement de travail, moi-même ainsi qu'une employée plus âgée embarquâmes ensemble dans l'ascenseur. C'est une petite femme blanche surobèse d'un mètre soixante-cinq environ, plausiblement dans les 300 livres / 136 kilos ou plus, la trentaine passée. Elle était si énorme que son tout de ventre faisait la même mesure que sa taille et qu'elle était obligée de prendre l'ascenseur plutôt que les marches d'escalier, en raison de sa corpulence excessive. Elle était même la seule membre du personnel autorisée à s'asseoir sur une chaise roulante lors de ses travaux, étant donnée qu'elle ne pouvait s'affairer debout à toute préoccupation sans avoir à faire reposer ses pauvres jambes après moins d'une heure.
La nature de notre relation s'avère cordiale et professionnelle : quoique j'ai mes propres raisons de fortement soupçonner qu'elle ne m'apprécie guère. Sa dépréciation envers ma personne n'avait cependant rien à voir avec l'expression que j'ai immédiatement dénoté dans son language corporel, dès l'instant que je l'avais suivi dans la cage de transport. Elle était juste en face du portail, tandis que je me cloitrais contre une paroi à au moins un bon mètre en arrière d'elle, l'épaule tournée et le regard fixé vers mon reflet dans la paroi opposée, complètement indifférent ou presque de cet aura de malaise et d'angoisse qui se dégageait d'elle. Je suis ce que certains pourraient qualifier d' «âme hypersensible» ou d' «empathe» … je suis doué pour sentir ET pressentir des choses, deviner intuitivement des variables et schémas que nulle autre n'aurait prit attention à moins d'être expérimenté ou plus sage en la matière, déceler des informations et sentiments que les gens n'expriment pas nécessairement par voie verbale ou écrite. Cela me rend un peu plus difficile à berner, manipuler ou mentir comme cette faculté s'épanouit de façon exponentielle avec l'âge en conjonction avec ma sagacité et maturité-- quoique je n'irais pas tester mes limites de sitôt à un quelconque jeu de poker professionnel. Il me paraissait aussi évident que la météo du jour qu'une atmosphère d'angoisse et d'irritabilité se dégageaient de sa présence dans la pièce, quoique je n'avais encore pas la moindre idée pourquoi elle se sentait offusquée que l'on partage un même ascenseur. Je n'étais pas en train d'empétier son espace vitale (l'ascenseur était après tout suffisamment espacée pour accueillir cinq femmes de sa corpulence sans la moindre encombre) , ni été relou envers son encontre ou celle de toute femme employée et toujours fait de mon mieux afin d'afficher un modicum de respect envers mes collègues et supérieurs/res et ait été plutôt honnête et direct dans toutes mes démarches et pensées, bien en dépit du fait que je puisse témoigner que l'inverse ne fût pas toujours équivoque de la part de moults d'entre eux et elles au cours des quatre mois passés à travailler pour leur franchise. Elle me faisait sentir comme un voyeur et j'avais horreur de cela, car je ne l'occupais même pas et d'expérience, je ne m'entends jamais auprès de ces collègues et supérieures hystériques qui tentent de me dépeindre comme un pervers et ne cherchent que du drame alors que je m'en contrecarre d'elles.
Elle se ressaisit vite et appuya sur un bouton. Nous étions en train de descendre au rez-de-chaussée et je pouvais ressentir l'angoisse et un manque de comfort s'épaissir dans l'ascenceur. Ses mains potelées se baladaient furtivement tout le long de son corps adipeux, comme si elle se sentait presque dénudée à l'instant. Effectivement, cette journée-là, elle portait un tee-shirt rose de taille Triple Extra Grande emmaillotée contre son haut de corps excessivement bedonnant et surpoitrinaire, ainsi qu'une paire de sweatpants couleur noir de même taille qui se moulait un peu trop fermement contre son derrière gras et spacieux, quoique je ne prendrais conscience de ce dernier détail qu'à l'instant fatidique qu'elle redoutait tant (puisque, fort évidemment, je n'étais pas en train de la reluquer) .
Car telle était la raison de sa crise de panique mal dissimulée, telle que j'eûsse réalisée quelques secondes après l'incident : elle ne portait pas de paire de jeans comme en son habitude, cette journée-là. Ce qui signifiait que tout ce que le tissu en denim emmaillotait et corsetait fermement par-dessous son nombril, en temps ordinaire, possédait désormais certaines libertés de mouvement qu'une femme trop consciente de sa surcharge pondérale morbide aurait grandement préférée éviter que cela n'aguiche la moindre attention visuelle masculine alors que l'ascenseur atteignit l'étage de destination, s'arrêtant brusquement. Le momentum de la cage de transport, décuplée par les vibrations de la pièce, firent instantanément gigoter et remuer ses fesses un un mouvement de remous frénétique de haut en bas, telles des sacs de riz emplis de gelée et de graisse. Malgré le fait que cela se déroula en périphérie de ma vision, mon regard manqua de tressaillir à cette découvert : une réaction subtile pour beaucoup mais jamais pour toute personne obèse, comme j'eûs immédiatement dénoté un changement dans son language corporel alors qu'elle surveillait mes faits et gestes depuis mon autre reflet en avant de l'ascenseur. «Cela peut gigoter autant??? » , eussé-je songé quelques instants plus tard. Je n'avais jamais songé aux effets de va-et-reviens sur des personnes aussi obèses qu'elle, auparavant.
Les portes s'ouvrirent et ma collègue se dépêcha de se dodeliner pressamment en-dehors de l'ascenceur, visiblement outrée. Elle rougissait de honte : elle savait que je savais, mais je continuais à agir comme si je n'avais rien remarqué, ce qui la calma un tantinet-- un peu comme si elle était reconnaissante que je n'en fasse pas un drame, ne serait-ce que non-verbalement et que mon regard se mette à s'écrier un truc du genre «bon sang, mais quelle grosse truie! Comment est-ce qu'un corps humain puisse-t-il remuer autant? Comment une personne puisse-t-elle se laisser aller à ce point?? » . Ce qui finit par me désopiler un peu au fil des mois suivants : car cela voudrait laisser entendre que des membres du personnel lui auraient fréquemment portées ce genre de jugement mesquin entre les grandes lignes.
L'incident ne fût jamais évoqué.
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Sujet: Re: Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas)
Expériences d'humiliation et de downgrade (réelles ou pas)