Étant un feeder ayant pas mal roulé ma bosse auprès d’un assez grand nombre de différentes femmes étant pas mal toutes à différentes rangées de poids et étapes en matière de taille, j’ai eu à rencontrer, influencer puis soit par faire engraisser toutes ces personnes ou, néanmoins, les convaincre avec force de persuasion de se faire engraisser d’elles-mêmes (parfois inconsciemment ou par accident) .
Il existe une variété de points tournants pour une femme. Certaines sont d’ordre banale et naguère subjective. D’autres d’ordre mineur. D’autres encore assez tempérés puis enfin, nous voila avec des points tournants majeurs, ces moments auxquels l’expérience de changement vécu par la femme est non plus uniquement qu’intime et bien ancrée en leur peau, mais aussi quasi-unanimement objective pour tous les témoins oculaires et leurs milieux sociaux.
Puis enfin, par-delà ce palier, il y a ce que je dénomme « LE déclic » .
Cet instant pivotal dans la vie d’une femme en prise de poids, lorsqu’elle se réveille un beau matin puis s’écrie : « bon sang, mais qu’est-ce que je me
sens grosse! » . Tout individu en prise de poids extrême le ressent une fois l’approche de leur poids croissant vers le seuil de l’obésité sévère (lorsque leur IMC se rapproche du nombre 35) , bouillit tout aux confins des limes de leurs arrière-pensées tel une tempête orageuse qui se prépare à l’horizon, ce fauve tapit et tout enfouit a l’ombre de notre égo. Puis un beau jour, sans crier gare et alors que les chiffres sur la balance continuent encore à monter en flèche… TOUT leur frappe instamment à l’esprit : RUGISSANT et déchiquetant tout sur leur passage, ne faisant de leur image de soi croulant et tout finement écartelé rien qu’une frêle illusion de dissipant dans la brume matinale telle une chrysalide
déflagrant en un clin d’œil en présence d’un papillon trop énorme pour s’y muer outre de sa coquille!
Il n’y a rien de plus fantastique que de témoigner de vos yeux vus le visage d’une femme se rendant compte qu’elle est allée beaucoup trop loin.
Cet air mêlé de ravissement et de frayeur existentielle hébétée qu’elles ont toutes lorsqu’elles réalisent enfin qu’elles ne sont pas uniquement rendues que «
l’une de ces gros tas pleins de soupe » mais se
sentent également – et avec ample raison – s’en devenir l’une d’entre elles.
Méconnaissable. Encombrante. S’avançant d’une démarche pesante et dandinante vers l’inconnu, l’incertitude. Il y a davantage rien de plus magnifique que de savoir que cet air qui leur hantent toutes, une fois que ça leur foudroient toutes à l’esprit… et il y a rien d’encore plus palpitant et grisant de ressentir en cet instant cette petite montée de satisfaction exhilarante, cette poussée gratifiante d’endorphines, de dopamines et d’adrénaline à la fois si innocente et pourtant si quasi-transgressive filant au quart de tour en nos veines… ce soudain instant de qui-vive, alors que notre pouls s’accélère, cette extase quasi-opioïde qui nous fait savourer chaque seconde passée a réaliser, un faible sourire narquois aux lèvres… que nous sommes en une façon ou une autre soit les responsables ou les éléments déclencheurs a l’origine de leurs prises de poids incendiaires, de cette
pyromanie adipeuse.
C’est l’absinthe et le nectar de Pygmalion sous son alchimie la plus distillée… et elles sont toutes mes Galatées. Une…
communion profane : à mi-chemin entre l’amour
Urania, l’
Éros puis le
Pandémos, si j’ose le dire. À force d’en s’abreuver à sa fontaine, le faible d’esprit, le simplet et le déraisonnable pourraient tous les trois en devenir fou et des rois en perdre leurs têtes. Aux cœurs les moins solides, vaillamment s’abstenir.
Ces obscènes relents de béatitude préorgasmique, ce pur délice si tendre a savourer… il me tarde encore de la connaitre!
J'ignore pourquoi, mais en tant d'années passés à pratiquer le feedérisme, jamais au grand jamais n'ai-je eu le privilège et l'instant de témoigner tel que soit le moment duquel une connaissance à moi ou compagne atteignit ce fameux déclic. J'ai causé pas mal de femmes à devenir vraiment rondes. Certaines étaient au bord de leur phase ou elles s'écriaient « oh bon sang, mais qu’est-ce que je me
sens grosse! » . D'autres avaient déjà atteintes le déclic il y a des lustres de cela puis revinrent réapparaitre dans ma vie qu'une fois que l'impression s'était bien ancrée et appesantie en leurs airs, leurs expressions, en chacune de leurs mouvements, puis quelques-unes encore vécurent
des déclics PAR-DELÀ LES DÉCLICS… mais l'instant précis où ça arrive??? Curieusement, jamais.
Comme par un fâcheux concours de circonstances qui se répètent de cesse, ça arrive toujours qu'une fois qu'on ait cessé de se voir ou que la Providence en ait décidé autrement. Excusez-moi pour les grossièretés mais c'est chiant, à la longue.