Chapitre 1
Elle me tire toujours par le bras et moi je la suis docilement, incapable de parler tellement tout cela me semble irréel..
Arrivé à l'extrémité du parking seulement éclairé par quelques réverbères, alors que nous allions traverser la route en trombe, l'inconnue s'arrête brusquement. Son regard se fige sur un camion frite qui a la clémence de ravitailler les jeunes fétars en manque de glucose. Ses yeux font plusieurs allez retour entre moi et le camion tandis que son visage s'illumine d'un sourire étrange. Que pense? que compte t elle faire de moi? je n'en sais rien et je m'en fous, elle est trop belle!
De sa voix légèrement enraillé elle me demande alors, me tirant de mes songes :
"Je vais prendre un truc à manger, t'as faim?"
Je secoue la tête pour chasser la brume dans mon esprit et lui réponds en haussant les épaules :
"Non mais si t'as envies de quelques chose je te la paye si tu veux"
Gentleman hein? pourtant elle fait une moue déçu elle se colle à moi et passe ses long bras autour de ma taille. Ses lèvres charnus viennent effleurer mon oreille en un murmure:
"Je préfère les hommes qui ont un gros appétit tu sais. Alors je vais payer pour nous deux plutôt que tu payes pour moi toutes seul."
Sentant le désire rétrécir mon caleçon, je secoue vigoureusement la tête en signe d'accord et répondais désinvolte :
"Et bien choisi ce que tu veux alors si c'est toi qui sort le porte monnaie."
Elle afficha un large sourire qui dévoila toutes ses dents d'ivoires parfaitement alignés. Je compris rapidement qu'elle se moquait de moi quand je la vis acheter de quatre hamburger et quatre grandes frites. de retour avec dans les mains des sacs chargés de graisse et toujours son sourire radieux elle me dit:
"J'habite à côté tu viens? Enfin d'abord quand même un peu de politesse tu t'appelles comment?"
Ne me laissant pas le temps de la questionner sur la quantité astronomique de nourriture qu'elle venait d'acheter je lui réponds :
"heu, Loïc et toi?
-Clara, tu as quel âge au fait?
-18 ans et..."
Elle ne me laisse pas le temps de répondre et souffle:
"Ouf pendant un court instant j'ai cru que tu étais mineur. Quoi que avec avec mes 25 ans je fais un peu cougar quand même.
-OOOh oui tu pourrais être ma grand mère."
Elle me donne un coup de coude dans les cotes et rétorque en riant:
"Tu vas voir toi si j'ai pas encore la fougue de mes 20 ans"
Nous continuons de discuter et de blaguer ainsi en marchant jusqu'à arrivé à la porte de son immeuble. Alors nous gravissons les marches pour arriver au sixième étage. Là je me permets une nouvelle petites pics car le courant passe à merveille:
"et bien mamie, tu as encore la forme pour monter tes escalier."
Un regard en coin tout en ouvrant la porte et elle me rétorque:
"Toi je m'attendais à se que tu sois essoufflé.
-A bon pourquoi ? "
La porte ouverte soudain elle me saisit à travers ma chemise par le pneu de graisse qui entoure le bas de mon ventre juste en dessous de mon nombril et me chuchote:
"A cause de ça mon gros."
Je recule, à la fois honteux que mon lard soit aussi mal dissimulé sous mes vêtements, blessé par ses propos, et excité par la sauvagerie avec laquelle elle avait agi. Je vois alors en elle une bête prête à me dévorer tout cru et cela me plait.
J'avance à nouveau mes bras sur mon ventre pour ne plus qu'elle le touche et lui dit:
"mais euh c'est pas gentil... et puis je suis pas si gros"
Nous rentrons dans son appartement et arrivons dans son salon où elle se jette sur le grand canapé, étendu de tout son long, pour m'étudier comme un morceau de viande et de lacher :
"Oui dommage d'ailleurs car je préfères les hommes un peu plus enrobés"
Puis d'un coup elle se léve avant que j'ai le temps de la réjoindre et claque dans ses mains :
"Bon à table ça va refroidir!"