Ce soir là, Mathias s’endormit le coeur léger. Jamais il n’avait vécu d’aussi belle journée. Le temps était bon, le printemps faisait son effet sur la flore alentours. Il avait passé la journée avec Mélissandre, la fille la plus cool du lycée. Lui qui désespérait d’avoir un jour un seul petit moment rien qu’avec elle… Ils avaient flânés ensemble dans les champs bordant la ville. Le courant été si bien passé entre eux… Elle c’était révélé encore plus passionnante que ce qu’il soupçonnait. Aucune conversation ne la rebutait, elle était incollable sur tout. Et lorsque le soleil commença à s’épaissir, elle l’avait embrassé ! Lui, le petit lourdeau du bahut ! Il repensait encore à ses lèvres tendres, avec un fin filet de rouge à lèvre. Face à sa tête ahurie elle avait éclatée de rire avant de lui ébouriffer les cheveux. Son visage gracieux reflétait la lumière du soir, ses yeux verts resplendissaient autour des arbres. Lorsqu’ils s’étaient quittés, il l’avait contemplé se mouvoir au loin. Ses fines jambes dénudées étaient couleurs crème. C’est cette image qu’il caressait tandis qu’il plongeait dans les bras de Morphée.
***
Un mois s’était écoulé depuis ce premier souvenir éclatant. Mélissandre c’était révélée une merveilleuse amante. Elle était insatiable au lit, et n’était pas en reste pour donner de sa personne. Ses petits seins étaient juste assez gros pour combler les mains de Mathias. C’était un pur plaisir de lui enserrer sa fine taille durant leurs ébats. Elle laissait alors cascader sa longue chevelure brune qu’elle attachait d’ordinaire. Leurs sorties étaient plus passionnantes les unes que les autres, ils alternaient sans problème entre soirées avec des amis, projections au cinéma et conférences philosophiques. Bref, ils filaient le parfait amour. Certes, les amis de Mélissandre étaient un peu snobs, et ils avaient du mal à se faire à la présence du jeune homme. Mais ils commençaient à s’y faire eux aussi, certains étaient même devenus amicaux.
Il passait le week-end dans la grande demeure de sa petite-amie. Ses parents étaient montés « en ville » (sous entendus : à Paris). Ils avaient passés la journée de la veille à faire l’amour dans tout les recoins de la maison. Mais un événement inattendu l’avait quelque peu surpris. Alors qu’il était allongé sur le grand bar américain de la cuisine familiale, Mélissandre avait commencé à le nourrir durant l’acte. Doucement dans un premier temps, avec des morceaux de chocolats se trouvant dans un coin. Puis avec de plus en plus d’énergie, avant de finir par lui fourrer un tube de chantilly dans la bouche. Il n’avait pas su comment réagir, sachant que plus la jeune fille le goinfrer, plus elle semblait y trouver du plaisir. Ce matin là, il décida de revenir sur l’affaire.
« Tu sais, je n’ai pas très bien compris ce que tu a fais hier soir… C’était un peu bizarre comme pratique, je suis pas bien sur d’apprécier. »
Mélissandre leva le nez de son roman :
« Comment ça ? Quand je t’ai nourris ?
- Oui voilà exactement. »
Elle posa délicatement le livre sur la table, et vint s’accroupir devant Mathias.
« Oh… Murmura t-elle. Je suis désolé je ne voulais pas te brusquer. C’est vrai que j’ai été un peu violente ce coup-ci, d’habitude je suis plus discrète.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Ce n’est pas vraiment la première fois que je te nourris… Généralement c’est moi qui cuisine et on peut dire que je t’alourdis un peu ta dose ?
- Quoi ?
- C’est fou ça ! Tu veux dire que tu n’a pas remarqué les effets que ça te faisait ? »
Mathias demeura un instant interdit. Ce qu’elle racontait là ne faisait pas grand sens pour lui. Mais à bien y réfléchir, cela expliquait pas mal de chose. De nature, il avait une bonne constitution. Il n’était pas musclé, mais ne possédait que très peu de graisses. Toutefois cela faisait quelques temps qu’il notait un certain laissez-aller.
« Tu veux dire que... »
La jeune fille lui fit signe de se taire, et elle lui retira son tee-shirt. Elle pinça légèrement le flanc de son ami.
« C’est très léger encore je te l’accorde, reprit-elle, mais avec un peu d’exercice ça va finir par venir.
- Mais je ne veux pas grossir !
- Oui bon ça va, on doit tous faire des sacrifices dans la vie. T’es pas forcément le mec le plus ingénieux de ta génération pourtant tu es là. »
Cette petite phrase prononcée l’air de rien fit l’effet d’un coup de massue pour Mathias. Non seulement elle venait de valider toutes les thèses du « lourdeau » qui circulait sur lui, mais en plus elle venait d’avouer qu’elle voulait l’engraisser !
« Pardon, je ne voulais pas être méchante, dit-elle en se relevant, mais en même temps si on veut continuer autant être honnête entre nous, non ? On est tout les deux gagnants ! Toi tu te tapes une des meufs les plus hype du lycée, et une des plus jolie quoi que je suis mal placé pour le dire, et moi je gagne un porcinet ! Evidemment, tout ça c’est notre petit secret. »
Elle lui lança un petit clin d’oeil. Elle sortit du placard un saladier, dans lequel elle fit monter en crème une plaquette de beurre à laquelle elle ajouta du sucre.
« On va jouer à un jeu d’accord ? Toi, tu vas avaler cette magnifique substance, tandis que moi j’en prendrai une d’un tout autre type. Attention, si je ne t’entend pas déglutir tu ne m’entendras pas non plus ! »
Elle commença à déboutonner le pantalon de Mathias. Elle massera ses parties intimes jusqu’à les faire durcir.
« Pas de triche hein ? Fit-elle en appuyant son long index sur la petite poignée d’amour naissante de son petit-ami.
Elle était déjà en train suçoter son pénis quand il réalisa ce qu’elle attendait de lui. Il était sous le choc, mais la seule chose qui parvenait à son cerveau c’est la décharge de plaisir que provoquait la bouche de Mélissandre. Alors, il cessa de réfléchir, et avala le mélange. Il jouit en même temps qu’il finissait le saladier. Il laissa retomber sa tête en arrière. Il se sentait plein, jamais il n’avait incorporé autant de calories d’un coup. Il posa une main sur son ventre en gémissant. La jeune fille s’essuyait doucement la commissure des lèvres avec un coin de la nappe.
« Bravo mon gros ! Tu a vites compris je suis fier de toi ! »
Et elle l’embrassa en lui ébouriffant les cheveux.
***
Mélissandre semblait embellir de jour en jour. L’été était déjà là, elle devait faire attention car sa peau ne bronzait jamais, et elle risquait à tout instant de prendre un coup de soleil. Ils étaient tout les deux au bord de la grande piscine de sa famille, une fois encore les parents étaient absent.
« Porcinet remet moi un peu de crème, tu veux ? »
Ce surnom, qu’elle avait utilisée pour la première fois cette fameuse matinée dans la cuisine n’avait plus jamais quitté ses lèvres. Evidemment, elle ne l’appelait ainsi que lorsque personne ne pouvait entendre. Mathias se leva péniblement de sa chaise longue. Il s’approcha de sa bien aimée et commença à lui appliquer de la solution solaire. Elle était de dos, sur une serviette, dans l’attente d’un bronzage qui ne viendrait jamais. Ses mains courrait le long de sa nuque blanchâtre. Ses doigts s’étaient quelques peu épaissis eux aussi remarquait-il. Mais c’était bien secondaire comparé au reste.
Mathias était désormais en surpoids. Ses cuisses se touchaient, et tremblotaient à chaque pas. Mélissandre l’épilait soigneusement à la cire toutes les semaines, elle ne supportait pas la vue des poils qui ne collaient pas selon elle à l’image du porcinet de ses rêves. Son postérieur s’était épaissis lui aussi, et ses fesses coulaient à l’arrière de ses cuisses. Mais le changement le plus important c’était son ventre. Il était très rond, et assez moelleux. Mélissandre avaient ses techniques pour le rendre mou comme du beurre. Certains produits lui étaient ainsi interdit, notamment la bière car même si elle permettait de grossir, le ventre était trop ferme à son goût. Elle privilégiaient plutôt les matières saturaient en graisse, comme le beurre ou la crème fraiche. Des petits seins avaient commencés à apparaître, elle passait beaucoup de temps à les pincer même s’ils étaient encore ridicules. De belles poignées d’amours enserrés ses hanches, et débordait allégrement au dessus de son maillot. La jeune fille se retourna, et contempla son travail avec un petit sourire. Elle remis ses grandes lunettes de soleil noir et se redressa.
« Ne bouge pas, c’est l’heure de l’inspection ! »
Au moins une fois par semaine, elle imposait une inspection afin de vérifier les progrès de son amant. Elle alla chercher la balance qu’elle conservait dans la petite salle de bain attenante à sa dépendance dans le jardin.
« Allez monte là dessus. » Dit-elle en agrémentant son ordre d’une petite tape sur les fesses. Mathias glapit, comme il avait ordre de le faire dans ces circonstances.
« 83 kilos ! C’est pas mal hein ? Un de plus que la semaine dernière… Mais bon je ne suis pas très contente de ce ventre, hein ? Il pourrait être bien plus confortable. »
Elle prit un bourrelet entre ses doigts, lui pinça les fesses, lui fit sauter un petit bon, puis enfonça son index au dessus du nombril.
« C’est pas assez profond. Je ne peux rentrer que deux phalanges, porcinet. Bon allez, tu peux aller te baigner. »
Elle alla se recoucher sur sa serviette, et regarda Mathias entré dans l’eau. Elle agitait ses mollets en alternance, et laissait reposer sa tête sur les paumes de ses mains. Un petit sourire égaillait son visage.
***
Mathias avait de plus en plus de mal avec cette nouvelle situation. Sa famille ne comprenait pas cette prise de poids si soudaine, et semblait tout mettre en œuvre pour la réfréner. Mais plus ses parents lui imposait un régime strict, et plus Mélissandre le goinfrait. Et en réalité, il n’avait plus besoin d’elle pour ça. Son estomac s’était suffisamment agrandis pour qu’il se retrouve dans la nécessité impérieuse de l’alimenter. Sa petite-amie le faisait d’ailleurs de moins en moins sortir. Ses amis commençait à juger sévèrement cette liaison avec ce si gros garçon, et elle ne prenait plus le risque de s’exposer avec lui. Ses parents étaient de plus en plus absent, laissant davantage de liberté pour ses expérimentations. Elle aimait l’attacher à son lit complètement nu, et lui fourrer de la nourriture jusqu’à ce qu’il crie grâce. Malgré tout, elle restait toujours aussi généreuse sexuellement parlant, et faisait tout pour le combler.
« J’aime la teinte que tu a juste après t’avoir épilé. Tu es tout rose ! Porcinet ne va bientôt plus être adéquat, il faudra que je t’appelle juste mon cochon. »
Elle était nue elle aussi, allongée contre le flan de Mathias. Elle lui caressait tendrement son ventre doux. L’été était sur sa fin, et la faim du jeune homme ne cessait de croître. Son pénis disparaissait dans un amas graisseux, entre cuisses et ventre. Ce dernier était un véritable dôme de graisse. Une fois en position debout, il dégoulinait et cachait son entrejambe. Sa poitrine était maintenant bien supérieure à celle de sa petite-amie. La nouvelle règle était qu’il devait désormais être entièrement nue chez elle, hormis les rares fois où ses parents étaient présents. Il était devenue une chose, au service de Mélissandre. Celle-ci sortit une boite de beignet, et commença à nourrir le garçon. Au bout du troisième, il cessa d’ouvrir la bouche.
« Eh alors mon porcinet ? On en perd les bonnes manières !
- Je n’ai plus faim, merci.
- Oh le doux son de la révolte ! »
Sans crier gare, elle sortit de son lit un long fouet. Féline, elle bondit hors du lit, et asséna un coup sur le ventre de Mathias, en faisant trembler toutes la surface spongieuse. Ce dernier cria de douleur et de surprise. La jeune fille revient sur le lit aussi vite qu’elle en était sortis, se mis à califourchon au dessus de lui. Ses jambes étaient écartés d’une manière improbable tellement Mathias était devenue imposant.
« Donc maintenant tu vas faire ce que je te dis d’accord ? Mange ce beignet. »
Une fois de plus, il cessa de réfléchir, et reprit sa dégustation.
« C’est bien ça, c’est très bien. »
Elle se glissa lentement au bord du lit, à sa position de départ tout contre le gigantesque flanc du jeune homme. Elle caressa tendrement son pénis, puis accéléra la cadence. Il gémit de plaisir.
« Pardon pour tout à l’heure porcinet, je voulais pas m’énerver, mais il ne faut pas me mettre en colère, d’accord ? Tu es d’accord ? »
Il marmonna une réponse inintelligible.
« Je dois t’entendre le dire.
- Je suis d’accord, finit-il par lâcher.
- Bravo. » Fit-elle en lui ébouriffant les cheveux.
Elle lui retira le beignet des mains, et l’embrassa. Elle revint alors sur son ventre, souleva la masse imposante qui recouvrait son pénis, et l’enfonça dans son vagin. Elle commença à faire des vas et viens tout en gémissant. Mathias lui aussi sentait le plaisir monter. Mais de toute évidence Mélissandre était bien plus excitée que lui, et elle jouit bien avant son amant. Elle retomba à ses côtés, et lui remit le beignet dans les mains.
« Mais je n’ai pas finit ! S’écria-t-il.
- Je te l’accorde, mais pour une fois qu’une femme finit d’abord ! Et t’es pas très entreprenant pour m’aider quand c’est le cas... »
Tout en recommençant à manger pour ne pas froisser sa compagne, il descendit sa main en direction de son bas-ventre. Il tenta de passer entre les parois adipeuses de son corps, mais il ne rencontrait que du gras. En forçant suffisamment, il parvient à effleurer son engin, mais c’était là le maximum. Mélissandre éclata de rire.
« Oups, désolé porcinet mais je crois que tu vas devoir t’en passer. C’est magnifique vraiment ! Je ne pensai pas que c’était possible… Mais ne t’en fais pas, je serai toujours là pour toi. Je t’aide dès que tu a finis la boite ! »
Mathias n’en revenait pas. Son embonpoint l’empêchait à présent de se masturber. Cela lui semblait surréaliste. Il se sentait soudain lourd et impuissant. Le regard vide, il mâcha tristement le gâteau.
***
De l’eau avait coulé sous les ponts. S’il entretenait la même relation avec Mélissandre, celle-ci était plus consentie. Elle avait arrêté de l’humilier quotidiennement, mais elle dominait toujours la situation. Mathias vivait désormais chez elle, et il reprenait le contrôle sur ce qu’il mangeait. Son poids le gênait au quotidien, mais il avait finit par l’accepter. Il se contempla dans le miroir de la salle de bain. Il c’était laissé pousser une barbe qui cachait son double menton, au grand dam de sa petite-amie. Son ventre semblait gigantesque. Deux seins volumineux venaient se poser délicatement sur son ventre. Ils étaient ronds et doux, ses tétons étaient demeurés petits, ils semblaient minuscule sur ces globes imposants. Son ventre quand à lui formait un ensemble uniforme, s’avançant très avant, tout en pendant lamentablement sous son propre poids. Le jeune homme se saisit de ce qu’il aurait été autrefois judicieux de nommer une poignée d’amour. Toute la graisse de son corps s’agita, provoquant une vague qui ne retomba qu’au bout de quelques secondes. Son pénis n’était plus qu’un lointain souvenir, il devait ruser pour se laver correctement les parties intimes lorsque Mélissandre était absente. Celle-ci avait d’ailleurs de plus en plus de mal à lui faire l’amour. Heureusement pour eux elle n’avait jamais été aussi mince, ce qui permettait de rétablir un semblant d’équilibre. Pour une fellation, Mathias devait impérativement être debout, sa graisse reposait sur la tête de sa maitresse, qui disparaissait elle aussi, absorber par son compagnon. Pour parvenir à une pénétration, Mélissandre mettait le corps de Mathas légèrement en pente pour que son ventre remonte au maximum.
Il entreprit de sortir de la salle de bain. Il devait alors se mettre de trois-quart afin d’espérer passer la porte. Ses fesses frottaient alors les plaintes de la porte, et son ventre englobaient le montant. A chaque pas lourd, sa masse graisseuse tremblait un peu plus. Il se remémora le tout premier rendez-vous avec Mélissandre et leur escapade dans les champs. Il était mal à l’aise dans son corps d’alors, et même si désormais il n’était toujours pas entièrement satisfait, les appellations de « lourdeau » se justifiaient enfin. Oui, si c’était à refaire il ne changerait rien. Il avait avec lui la plus belle fille du monde, et il avait enfin un peu d’attention de sa part pour autre chose que ses cuisses spongieuses. Ils ne savaient pas jusqu’où ils iraient, mais une chose est sur, maintenant plus rien ne pourra jamais le surprendre.
Fin.