Hesitation prise de poids

Mon ex hesitait beaucoup apres 3 mois de gaining durant lesquels elle a prit environ 10-12kg mais  elle a arreté, j’ai discuté avec une feedee anglaise a propos de ca et elle m’a dit qu’elle aussi a eu un moment de doute mais que l’on ne peut pas aimer quelque chose tant qu’on a pas tout essayé exemple je n’aimes pas le citron mais avec des gateaux, des patisseries je serais plus apte a aimer car ca depend de ce que l’on en fait.
Pour le coup c’est pareil si l’on a pas essayé le stuffing, force feeding, ...
On ne peut pas dire que l’on aime pas ou alors on a pas beaucoup essayé tandis que si tu essayes tout et tu dis nan c’est pas pour moi au moins rien ne t’aura plu et ca ne sera juste pas quelque chose fait pour toi.

Est ce que vous etes d’accord avec moi et qu’est ce que vous en pensez ?

J'ai également connu pas mal de femmes qui étaient ou demeurent toujours en proie au doute pour différents motifs :

- une crainte de perdre leur status et privilèges sociaux en tant que femmes de corpulence « normale » ou moindre, d'être assujettis à une stigmatisation systémique sur leur poids ou apparence changeants par leurs pairs puis ultimement finir par être marginalisées par ces derniers/ères, de perdre leur côte de popularité auprès du sexe opposé et finir par perdre un lot voire tous leurs potentiels prétendants et rendre ainsi toute quête éventuelle d'une union difficile à improbable, de ne pas pouvoir saisir des opportunités de carrière soit en raison des limitations causées par leur poids ou de la grossophobie ordinaire contre les femmes rondes au sein des milieux professionnels, d'être sujettes à la dérision et les moqueries des gens ;

- une confiance en soi chancelante, la dysmorphie physique, une crainte que leurs pairs puissent dénuder au grand jour les motivations d'ordre érotique ou esthétique derrière leur désir de devenir rondes, de ne plus être un jour capable de délimiter leur moi public de leur moi plus privé (le feedisme et l'auto-grossophilie relevant bien souvent de l'ordre intime) ;

- la crainte non point de réellement grossir mais plutôt de ne pas engraisser de la façon souhaitée, le prix coûteux d'avoir à constamment s’empiffrer et rafraîchir sa garde-robe - en particulier lorsque le gain de poids se déroule plus rapidement que prévu, voire plus rapidement que la moyenne tout court - ou perte de leur silhouette d'origine, déséquilibre psychique entre connaissance de soi et image physique de soi, dépression ou autres facteurs neurologiques, mise en conscience d'une discontinuations progressives de leur propre portée de mobilité et appréhension kinesthésique, perte d'endurance physique, pesanteur corporelle croissante, changements physiques perçus en général comme étant disgracieux (double mention, visage joufflu, seins et haut des bras qui pendent, ventripotence, peau d'orange, culotte-de-cheval, cuisses qui se frottent, manque de définition, dégaine dodelinante, fessier et corps flasques, etc.) ;

- crainte, telles qu'elles soient fondées ou imaginaires, pour leur propre santé physique (risques de diabète, cancer, pathologies cardiovasculaires, perte de mobilité voire l'immobilisme, stérilité sexuelle, décroissement de l'espérance de vie) ou mentale (crainte de perdre tout sens de raisonnabilité et de maîtrise de soi à force de s'empiffrer ou d'être gavées, de succomber à leur propres pulsions et devenir totalement dépendantes de ce mode de vie avec tous les risques qui s'y accompagnent si elles ne se ressaisissent que trop tard, voire jamais) ;

- crainte que leur poids ne leurs exposent à des moments embarrassants sous l’œil du public (incapacité à augmenter la cadence de leur pas ou d'entrer en pas de course sans s’essouffler ou s'épuiser davantage, monter des marches d'escaliers, faire du jogging en plein air, se retrouver à moitié à poil dans un lieu public, se cogner contre du monde au sein de milieux jonchées de foule plus que d'ordinaire, se cogner contre des objets que l'on ne cognait guère étant plus mince, se démener ou se retrouver coincée dans des passages ou recoins lesquelles il y est impossible de subir pareille chose à moins d'être corpulentes, habits qui se déchirent ou éclatent en morceaux, habits trop serrés et révélant ses rondeurs, démarche et balance physique peu ordinaires dû au surpoids, etc.) .

Il se peut aussi qu'elles soient elles-mêmes animées par des préjugés grossophobes ou que leur pulsions grossophiles résultent d'une forme de dysmorphie physique ou forme inverse de boulimie : en grosso modo, certaines de ses femmes seraient intimement convaincues qu'elles seraient dangereusement trop maigres et que le seul moyen d'atteindre un état physique et une apparence normales consisteraient à se gaver elles-mêmes jusqu'à celles développent une silhouette pulpeuse, plantureuse, ronde, voire même excessivement ronde-- certaines d'entre elles, telles les cas d'anorexie et de boulimie les plus extrêmes, ne ressentent jamais réellement la satisfaction d'avoir atteinte leur forme idéale (expliquant donc certains des records mondiaux en matière de surpoids détenues de plus en plus souvent par des hommes et femmes s'étant sciemment fait engraisser eux-mêmes) .

D'autres encore seraient convaincues qu'elles seraient des femmes rondes ne possédant pas leur réels corps, dans un schéma plutôt similaire à celles de ces gens qui se sont convaincus être nés du mauvais sexe, taille, âge ethnicité i.e. lesdits « transsexuels », gens désirant devenir plus grands ou plus petits, « trans-âgés » et « trans-raciaux »-- ou dans un cas encore plus extrême, de ceux qui seraient convaincus que notre réalité physique ne serait qu'une vaste mascarade holographique montée de toutes pièces par une conspiration de l'ombre anonyme, dans le même style que Matrix/La Matrice.
Ces dernières insisteraient que leurs silhouettes filiformes ne devraient pas être ainsi et s'acharnent donc à s’empiffrer afin de délivrer leur « moi véritable » d'entre les supposées griffes de leurs limitations métaboliques ou génétiques.

John Smith X tu décrit tout ça tellement bien que ça réveil tous mes fantasme et me donne envie de m'abandonner à presque tous les symptômes que tu as décrit. Une complaisance dans le laisser aller, l'immobilisme, la dépendance à autrui, l'addiction à la nourriture, les dérèglements psychiques etc... Bien sûr ce n'est que fantasme car je n'ai nos du tout envie de souffrir de maladie liée comme des crises cardiaques, des difficultés respiratoires, du diabète etc... Même quand même, à te lire, j'en suis tout emoustillé.