Pietr et Karine

Pietr et Karine

Ces deux-là se sont rencontrés dans un café. Un lieu de rendez-vous pour étudiants du quartier ‘branché’ du centre ville. Pietr est prof aux beaux-arts, et vit aussi un peu de sa peinture et la photographie. Karine est une de ses étudiantes. Rien ne les destinait à se croiser en dehors des cours. Et pourtant le contact est tout de suite passé entre eux.
Ils échangent sur la technique, la manière de dessiner les corps humains, de les coucher au crayon ou au pinceau sur la feuille ou la toile blanche.
Après une bonne demi-heure de discussion, un café et un thé, Pietr dit à Karine : « Veux-tu voir dans mon atelier, ce dont je viens te parler ? C’est juste à côté ! »
Karine répond : « Ok, j’ai un peu de temps : je viens. »

Arrivée dans l’atelier de Pietr, c’est le choc pour Karine, elle y découvre des esquisses, des crayons, des représentations de corps d’hommes et de femmes, dont le seul point commun est la rondeur. « Comment peut-il voir les êtres humains comme cela ? » se dit-elle.
En silence, alors que Pietr est parti dans une pièce à côté, Karine fait le tour des toiles et des œuvres. Ce n’est pas qu’elle trouve cela laid, au contraire. Mais ce qui la tracasse, c’est de ne voir que des grosseurs partout.
Alors que Pietr revient, Karine, lui demande des explications. Pietr a cette réponse déconcertante : « Et bien c’est simple. Un corps rond, c’est un corps en vie. Pas de vie, pas de forme. De la vie, des formes. Et moi je suis peinture d’abord, avant d’être prof. Et un peintre pour moi, doit traduire la vie dans son œuvre. »
Karine en reste bouche bée. Elle n’est plus tant sous le choc que sous le charme. Après tout peut-être qu’il a raison. Et sans doute que le talent artistique de Pietr, permet de bien montrer dans le charme et la sensualité, combien ces rondeurs sont effectivement porteuses de vie.

Ce qui impressionne le plus Karine, c’est la finesse du travail de Pietr pour dessiner ces courbes.
Les cuisses de la femme qui lui fait face sur la toile sont d’une rondeur parfaite. Elles mettent en valeur les fesses, souligne les hanches arrondies et disent combien la femme qui porte toutes ces rondeurs est assoiffée de vie, de passion, de folie vivante même. Et lorsque son regard se lève, Karine découvre les seins et le ventre de cette femme. Là elle ne peut que rester les yeux grands ouverts devant une telle beauté. Au bout de 5 minutes devant l’œuvre d’art, elle ressent en elle un sentiment de plénitude devant tant de beauté. Plénitude et bien être. Un bien être qui se transforme en plaisir qui lui monte du plus profond d’elle-même. Un corps de femme qui la met dans tous ces états. Elle n’en revient pas, elle qui est pourtant si attirée par les hommes !
Karine ne peut résister à regarder tout ce qui est devant ses yeux, prenant son pied devant chaque toile, d’homme ou de femme.
Vraiment Pietr a un talent extraordinaire. C’est à ce moment qu’il lui glisse à l’oreille de : « Tu aimes ? »
Elle lui répond : « J’adore ! C’est splendide. Tout est magnifique. Ces hommes et ses femmes sont superbes. »
« Je suis heureux que tu aimes. Tu sais Karine, c’est comme ça que je vois les humains. »
« Tu me vois comme ça ? » lui demande Karine.
« Oui et non. Karine, tu es mince, mais je vois en toi combien tu es porteuse de vie. Combien avec des rondeurs, tu serais absolument époustouflante comme modèle. »
Karine n’en revient pas, Pietr est en train de lui proposer de devenir modèle pour lui.
« Si tu es d’accord de poser pour moi, je t’aiderai à révéler le potentiel qui est en toi » lui dit Pietr.
Sur cette conversation, ils se sont quittés.
(à suivre et toujours avec le regard bienveillant et caustique d'une autre personne, que je remercie)

Le lendemain Karine se rend en cours et donne tout ce qu’elle a pour tirer le maximum des enseignements qu’elle suit. Mais sans aucun doute, c’est celui de Pietr qui l’intriguait le plus et qu’elle voulait découvrir. Alors elle lui demande à la fin de son cours si il peut lui expliquer plus en détail sa technique et la raison de ses dessins et de sa peinture. Pietr lui répond : « bien sûr. Le mieux est que tu puisses revenir dans l’atelier. » Et d’un commun accord ils s’y retrouve à 18h.
En entrant, Karine est tout aussi étonnée et transportée que la veille par ce qu’elle voit. « tu vois » lui dit Pietr « la vie est courte. Alors il faut prendre tout ce qu’elle peut apporter, le plus rapidement possible. Une vie pleine, pour moi, est une vie abondante, une vie qui donc se voit sur les corps. Et c’est particulièrement vrai pour les femmes, parce que sont elles qui donnent la vie. Une femme vivante est ronde et une femme très ronde est plus que vivante. C’est comme ça que je les représente et même que je les aime. Mais assez parler. C’est l’heure de faire une pause. Viens on passe à côté. »
Dans la pièce d’à côté, le choc de Karine est tout aussi grand que lorsqu’elle est entrée la première fois dans l’atelier de Pietr. Elle n’est que nourriture. Du sol au plafond, une abondance totale. En regardant de plus prêt elle y découvre même des plats qu’elle ne connaît pas, tellement il y en a. « Tu vois Karine, c’est l’heure de la vie, ou plutôt du repas. Toute femme a un potentiel de vie, et donc toi aussi. Ce que je te propose c’est de t’aider à le développer. » « Mais je n’ai pas envie de grossir » lui répond Karine. « Mais ne t’inquiète pas Karine, ce n’est pas te voir grossir qui m’intéresse, c’est te voir vivre, afin que tu vois un modèle de vie, un modèle de beauté, une modèle pour mon dessin et ma peinture. Ce que je te propose c’est d’essayer. Tu manges ce que tu veux et ce que tu peux et après on voit. Tu pourras venir ici autant que tu voudras, pour apprendre la technique et te restaurer. Je te propose que l’atelier devienne ton lieu de vie. T’es d’accord ? »
« Je ne sais pas » lui répond Karine « oui j’ai envie d’apprendre, oui je veux bien profiter de ta générosité, mais je ne veux pas ressembler à une des femmes de tes peintures. »
« Bien sûr Karine, je te comprends, mais il n’est pas question que tu ressembles à une de ces femmes. Tu es unique et tu le seras toujours. La question est que tu vives et deviennes de plus en plus. Tu seras toujours libre. Mais c’est un moyen d’apprendre ton métier que je t’offre en venant t’installer ici. Tu peux même venir pour un jour, ou une semaine et puis voir. »
« Ok, je veux bien pour ce repas et après je rentre chez moi. »
Avait-elle à peine dit cela, que Pietr était déjà en train de lui servir les mets les plus délicieux, les plus raffinés. C’était une explosion de goûts et de saveurs extraordinaires et délicieuses. Karine ne pouvait y résister. Et sans avoir à insister, Pietr réussit à la faire manger bien plus qu’elle ne voulait et surtout qu’elle ne l’aurait imaginé. Et avant que cela ne soit trop, Pietr lui glisse à l’oreille : « je crois que tu as eu assez, je vais te ramener chez toi. » « oui, tu as sans doute raison, mais c’était tellement bon. Merci pour tout. »
Demain sera un autre jour pensa Pietr, mais il était sûr qu’il allait avoir une nouvelle modèle pour ses dessins. Dans pas trop longtemps sûrement !!!

(à suivre. Partie écrite toujours avec le même regard extérieur et bienveillant )

j adore :3

gorille64 a écrit:

j adore :3

Merci
Partagé avec la relectrice

Karine était enchantée de sa soirée. Elle a bien dormi, elle est reposée et attaque cette nouvelle journée de cours en pleine forme.
Le rythme de son passage dans l’atelier de Pietr augmenta extrêmement lentement. Il ne voulait en aucun cas brusquer les choses. Un modèle ça se respecte, ça se cajole, ça se travaille pense t-il. Alors il faut en prendre soin. Et du soin il en met pour trouver tout ce qui peut plaire à Karine en terme de sucré, de salé, d’abondance et de qualité. A tel point qu’en même temps que Pietr l’invite à manger, il fait aussi son éducation culinaire, lui faisant découvrir des plats et même des cuisines complètes qu’elle ne connaît pas. Tout y passe au long des jours. Tous les pays, avec pourtant une constante, c’est ce qu’il y a de plus nourrissants, de plus sucré ou de plus gras qui est mis en avant. Mais toujours avec délicatesse et douceur.
Et tout aussi lentement comme sûrement, Karine s’arrondissait, avec beaucoup de délicatesse. Ses cuisses semblait profiter le plus, notamment, le haut, ce qui lui donnait un magnifique derrière, tout en rondeur. « Pietr, j’ai pris du poids » lui dit Karine « avec tout ce que tu me fais manger, j’ai du changer de pantalon et de tout le reste. J’ai pris 2 tailles de plus » fit-elle en mettant ses mains sur le haut de ses cuisses. « Si je peux me permettre, Karine, cela te va très bien » répond Pietr. Et il sort son bloc la faisant se lever pour se mettre en position de modèle, pour commencer à la croquer sur le papier.
En lui, Pietr pense que Karine est sur la belle voie de la rondeur. Et ce qu’il dessine de Karine est dans la même veine que tout le reste de son travail.
Lorsqu’il montre à Karine ses premières esquisses, elle est sous le charme, comme pour tout le reste de son œuvre. « Vraiment, Pietr, tu es un géni. Ton talent n’est plus à montrer. Mais tu m’as fait plus ronde que je ne suis, non ? »
« Sans doute » répond Pietr, mais je te vois plus vivante que tu n’es aujourd’hui. Je pense même que cela ne va pas s’arrêter. Et il lui tend une assiette avec des gâteaux et des sucreries. Pendant que Karine se jette dessus avec envie, Pietr commence une seconde esquisse.

Quelques jours après, lorsque Karine entre dans l’atelier de Pietr, elle trouve du changement. Elle ne sait pas très bien quoi, jusqu’au moment où Pietr lui dit : « tu aimes ? » Là elle comprend que les peintures qu’elle voit tout en ressemblant à ce qu’il y avait avant, sont quand même différentes : c’est elle qui est le sujet principal de presque toutes les toiles.
« Oui » répond Karine. Presque un « oui » orgasmique, tellement elle aime la peinture de Pietr, tellement elle s’y retrouve, tellement elle a envie de s’y abandonner. Et pour s’abandonner, elle s’y connaît. Car la première chose qu’elle fait désormais en entrain dans l’atelier, c’est de diriger immédiatement vers ce qu’il a préparé pour elle comme mets à déguster. C’est presque comme si elle n’avait rien mangé avant de le rejoindre dans son atelier, tellement elle se laisse aller à descendre tout ce qui passe à portée de sa main.
(à suivre. Une grande reconnaissance pour l'œil bienveillant qui relit)

Très belle histoire, j'aime beaucoup !
Vivement la suite

BigBellyLove a écrit:

Très belle histoire, j'aime beaucoup !
Vivement la suite

Merci
Je suis dessus

Parfait c'est gentil
Juste, ce serait possible de préciser son poids dans son évolution pour qu'on se situe un peu ?

BigBellyLove a écrit:

Parfait c'est gentil
Juste, ce serait possible de préciser son poids dans son évolution pour qu'on se situe un peu ?

OK, je vais faire une proposition.

Ah quand la suite de cette histoire ?

On m'a volé mon portable, alors, je n'ai plus que mon smartphone
J'espère reprendre bientôt

Ah pas cool ça ! Désolé
Ps de soucis