DelphineBBW [Chapitre 2]

Delphine vit qu'il il était 16 heures 30 passé. Elle devait commencer à se préparer si elle ne voulait pas être en retard au rendez-vous d'Hervé. Elle entra dans la salle de bain en se pressant et du coup, n'ayant pas suffisamment pivoté sur elle-même, sa panse et son arrière-train frottèrent de part et d'autre de la chambranle. Pendant une seconde elle crue rester coincée, mais non. Elle se promenait toujours nue à la maison. Quelques années auparavant, quand elle avait passé la barre des 130 kg, elle avait pris conscience que son corps massif supportait mal les habits. Depuis, chaque fois qu'elle le pouvait, elle laissait sa masse aussi libre que possible. Elle entra donc directement dans la baignoire pour une douche.
Laver un corps comme le sien n'était pas une mince affaire (façon de parler plutôt ironique). Pour éliminer toutes saletés et traces de transpiration qui aurait pu être source de mauvaise odeur, elle devait explorer consciencieusement chaque pli et repli de son corps. Et ils étaient nombreux ! Il fallait d'abord frotter sous les seins, sous le ventre tombant, dans les plis du coude... puis ça se compliquait. Le haut de son dos, de l'arrière du cou jusqu'à ce qui fut jadis une taille, constituait un épais renflement, comme une sorte bosse. Ses fesses quant à elles, avaient, kilos après kilos, gonflé jusqu'à monter à la taille également. Si bien que ces deux parties gorgées de graisse se rejoignaient au milieu du dos pour former une profond bourrelet, inexplorable avec les mains bien entendu. Delphine heureusement avait trouvé un truc. Elle prenait une serviette de bain qu'elle enduisait de gel douche, puis une extrémité dans chaque main, elle la frottait dans son dos, pénétrant profondément le sillon adipeux.
Enfin, le plus dur pour finir, son sexe. Celui-ci était complétement inatteignable. Le ventre recouvrait entièrement le pubis et les cuisses pachydermiques, telle une mâchoire molle, se refermaient impitoyablement sur sa vulve. Pendant un temps, elle avait utilisé un bâton avec un gant au bout, mais depuis elle avait trouvé mieux. Récupérant la serviette utilisée pour son dos, elle la passait entre ses jambes puis, tirant alternativement vers l'avant puis vers l'arrière, elle savonnait son vagin. Cette technique lui permettait en outre de joindre l'utile à l'agréable, le frottement du tissu produisant un plaisir certain.
Puis il fallait tout refaire avec des serviettes non savonneuses pour rincer, se sécher im-pe-cca-ble-ment, au risque que de l'eau ne macère entre les plis (pour éviter ça, elle passait un coup de sèche-cheveux entre les bourrelets les plus épais) et enfin mettre un peu de crème hydratante sur les parties les plus sujettes à frottement, comme l'intérieur des cuisses. La douche prenait en tout deux heures, à renouveler quotidiennement.
Après cela, elle se mirait dans la grande glace du salon, prenant des poses de modèle juste pour le plaisir. Elle faisait ça facilement désormais et elle repensait toujours avec amusement – mais affection – à la maladresse de ses début, alors qu'elle était encore étudiante.